tag:blogger.com,1999:blog-5299282263374526972024-03-13T14:35:23.896+01:00Ce que fait un anglicistejournal critique et comparatiste (3)Unknownnoreply@blogger.comBlogger1577125tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-17251823107627414412017-08-28T09:41:00.004+02:002017-08-28T09:53:42.152+02:00Transition - Hypothèses<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Passant par "Rome" et tout le débrayage global d'un été, je fais l'essai de décrocher de ce volume 3 du journal, pour ouvrir un volume 4 sur la plateforme d'édition scientifique <a href="https://fr.hypotheses.org/">Hypothèses.org</a>.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://cqfa.hypotheses.org/"><b><i>Ce que fait un angliciste</i>, vol. 4</b> </a>donc. </div>
<br />
Voir ce que ça décale, éventuellement. Rafraîchir les réseaux de concepts et liens de référence au moins.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-55975365731767709762017-08-21T08:46:00.002+02:002017-08-21T08:46:52.865+02:00Rome<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Ah, just what I needed : Saussure à Meillet depuis Rome, 1904 :<br />
<blockquote class="tr_bq">
... get the necessary rest, not later, but if possible immediately. ... I am trying the experiment at this moment, and regret not having decided sooner to interrupt my usual occupations and preoccupations completely. ... I am very well as a result, but would feel better still, as I was saying, if I had done it sooner. (J Joseph, 481).</blockquote>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-2165753143061495492017-08-18T08:42:00.000+02:002017-08-18T09:37:09.765+02:00Saussure phonologue<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je découvre donc, en descendant dans le toujours plus technique du parcours de Saussure (J Joseph), que Saussure est avant tout, au cœur de tout, un <b>phonologue</b>. Son premier cours, sur les unités et les "identités transversales", la sonante et mieux, le <b>coefficient sonantique</b>.<br />
Plus précisément qu'un indo-européaniste (noter sa frustration du poste à l'EPHE qui le cantonne au germanique, sa décision de rentrer à Genève sous condition d'IE, et son terrain privilégié de l'Europe, concept saussurien actif, pour ce qui est des objets "modernes" en tout cas il me semble), ou un néo-grammairien bien sûr, qu'un philologue. Sans parler de devenir un "linguiste général", ou un fondateur de la.<br />
D'où une importance du <b>vers</b> dans l'histoire d'"une" langue, que je n'avais pas comprise. Qui me renvoie à la difficulté de 1. son convertisse littéraire et 2., plus difficile théoriquement, son irritation aux "déformations" de l'écriture et aux "fixations" de la littérature. Poème contra littérature.<br />
Il faudra bien que je trouve quoi en faire. Noeud. Ça se forcera par l'historicité, nécessairement, mais par quel passage. Et à quel temps de Saussure : les termes de ses travaux, ou leurs "conséquences". </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-84575808113574413812017-08-12T10:30:00.001+02:002017-08-12T10:30:57.533+02:00Saussure au-delà de la phonologie - ou par<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Saussure au-delà de la <b>phonologie</b>.<br />
Je comprends plus profondément, poursuivant la lente et précise course de la biographie de J Joseph, l'investissement de Saussure dans la phonologie, et le caractère phonologique de toute la première et primordiale phase de recherche indo-européenne - toujours, la question du système des voyelles liberté avec le <i>Mémoire</i>, le système consonantique également, et les découvertes sur la sonnante, le <b>sonantisme</b> et le coefficient sonantiqu ; théorie de la syllabe ; entrée en enseignement exactement par le point de l'inversion de la perspective - premier cours à l'EPHE posant en principe le décloisonnement des catégories voyelle et consonne. Effets de sidération, avec leur comique.<br />
<br />
J'enrage de ne pas être capable de suivre le parcours frayage de cette haute technicité dans le <i>Memoire</i>, qui dépend de sa haute érudition en <i>histoire</i> <i>des</i> frayages des générations précédentes ou rivales, de Bopp-Curtius aux néogrammairiens de Leipzig. Mais je dois me résoudre à cette limite - exercice rare, et <i>vertueux</i>. Rigueur exacte, localisation des limites : expérience de fréquenter une œuvre telle que celle de Saussure, si éclatante mais parce que, en tant que, émergée d'un milieu discursif extrêmement épais et prolifique en inventions disciplinaires et découvertes scientifiques rebrassant tant de l'épistémologie et de l'idéologie de l'époque, en phases successives et chevauchantes.<br />
<br />
1891 donc, préparation de <i>l'Essence</i> <i>double</i> pendant les premières conférences données au retour à Genève - cours de b-a-ba, effort pour communiquer un contexte pour l'étude de la grammaire comparée grecque et latine et du sanscrit ; projection d'une vue sur la linguistique comme science historique, contre sa pratique comme science naturelle Schleicher Max Müller Friedrich Müller. Positionnement dans le champ et dans les localités scientifiques nationales - Paris, Genève, Allemagne dominante.<br />
<br />
J Joseph note pour l'innovation de l'Essence double : "bigger <b>philosophical</b> and <b>me</b><b>thodological</b> questions". Les implications des découvertes phonologiques. Les recalculs de cadres conceptuels rendus nécessaires. Ici mon intérêt. Sa qualité ? <b>D'histoire</b> <b>des</b> <b>sciences</b> (qu'on peut formuler aussi comme histoire des politiques du savoir et histoire de la critique - un soin clé ici est de prendre en compte largement le contexte épistemique où Saussure lui-même déclare sa <i>non</i>-originalité, les sens communs d'époque et leurs densités discursives, avec "influences", lectures, rencontres conversations et avec conflits attaques opuscules enjeux de plagiats, et enfin avec jeu, mutuellement éclairant comme méprisant, entre disciplines) ; d'épistémologie ; de <b>poétique</b> <b>du</b> <b>savoir</b>. Pensée, invention de pensée, et conséquences transformatoires s'étendant en proche en proche discursif et en succession (sans linéarité) d'époques.<br />
<i>What</i> ? Je ne veux pas recoller au philosophique. Ça peut se faire par <b>matérialisme</b> - d'où l'importance du contrepoids dans le fil des sciences coloniales. Mais aussi. Dans l'ordre de <b>l'histoire</b>. Dans celui de la <b>poétique</b> - mais celle-ci n'est pas un repère, au contraire un à-identifier, à-sonder. Comme anthropologie historique du langage, right.<br />
De même, irritée de trouver sur le chemin tout prêt la catégorie du méta, transcendance : au-delà de. Trope malmené par l'usure, et use and abuse à pente métaphysique ou fétichiste. Moins le méta que le trans toujours, la pénétration horizontale de la criticité : moins au-delà que par.<br />
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-10831568085875443292017-08-04T09:08:00.001+02:002017-08-04T09:21:43.708+02:00Cluny - apparences du Moyen-Age<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Étonnée, frappée, au musée de Cluny - où je viens tard malgré la fin déjà lointaine de l'exposition sur les <b>Mérovingiens</b>, d'intérêt récent - de me rendre compte du grand blanc historique dans les collections (quelles circonstances exactement pour ça, c'est entièrement à voir) entre les tout débuts du Moyen-Age, IIIe par exemple et on montre encore des fibules etc. gauloises, sans parler des thermes romains, et la période tardive, touchant à peine dans le XIIe et poussant jusqu'au XV, au seuil vraiment de la Renaissance.<br />
Le grand blanc. La confusion européenne, la désagrégation de Rome et la formation mobile, circulatoire, fluide en ethnogenèses, des royaumes barbares et progressivement chrétiens. Très bel ensemble de trois couronnes suspendues de royaume wisigoth d'Espagne, inspiré de style byzantin. À peine il me semble de présences franques, mérovingiennes, capétiennes.<br />
La culture, la formation politique, fabriquée dans les <i>monastères</i>.<br />
La popularité des romans, <i>Roman de la rose</i> en top of the charts.<br />
Connexions européennes, aussi : les collections ont recueilli des objets et œuvres des PaysBas beaucoup et d'Allemagne, d'Italie (Venise, tardivement) et d'Espagne (Valence). Entités culturelles transversales aux États modernes, évidemment, de même que pérégrinations des artistes et des commerces. Auvergne, dévote. Et Méditerranée : l'Espagne mauresque.<br />
<br />
Tiens, statue équestre devant Notre-Dame de Charlemagne et ses leudes, Roland et Olivier en l'occurrence. Moustachus à la gauloise. Histoire de la statue, de 1867 à 1882. Second Empire et célébration de l'impérialisme, ou impérialité au moins.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-67867729449941799902017-07-31T10:25:00.000+02:002017-07-31T10:54:21.554+02:00Orientalisme et critique de la critique - Rodinson aux prises<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<b>Critique de la critique</b> de l'<b>orientalisme</b> : il y a tout le débat <b>Rodinson</b> sur <b>Said</b> en particulier, et le 2e chapitre de <i>La Fascination de l'islam</i>, de 1976/1980, s'y confronte.<br />
Rodinson parle pour le "positivisme" des études orientales, et pour leur acquis philologique, tout en mesurant les limites à la lumière acceptée de la critique sur l'eurocentrisme etc.<br />
Mais il prend position critique vis à vis des nationalistes et "spécialistes indigènes" et les "plus bruyants" d'entre eux, ainsi que vis à vis des soutiens anticolonialistes qu'ils ont en Europe, quand ils tendent à l'apologétique.<br />
L'argument : les expressions du rejet des sciences européennes modernes comme coloniales, mais l'absorption, masquée ou déniée, des résultats et usage des matériaux et concepts de ces sciences. La question n'est pas celle d'une polémique, revanche, injustice, idéologisme primant sur le scientifique. Mais celle en effet de la dynamique des idéologies : la faiblesse scientifique et alors politique de ces positions critiques (anticolonialistes, nationalistes, "indigènes"), non dans leur captation déniée, mais dans l'absence - ou la présence alors, c'est l'enjeu de leur discussion - d'une <i>théorisation</i> renouvelée, effectivement le travail critique fait, du rapport entre <b>idéologie</b> et <b>épistémologie</b>. Y a-t-il une telle proposition, sur quelle base, sur quelle refondation critique de base. (cf, tiens, le premier cours donné par Saussure à l'EPHE : <i>commencer contre les unités</i> voyelle-sonante-consonne, commencer en posant autrement, et alors déroulant toute la re-théorisation.) Il y faut une <b>théorie de la culture</b> - nécessairement critique, dans ce cas, des théories eurocentriques dans leur eurocentrisme (l'accusation <b>idéologique</b> <i>ne suffit pas</i>) et dans leur théoricité.<br />
<br />
Le terrain que se donne Rodinson, et qu'il parcourt avec poids : justement la dynamique historique de <b>l'idéologique</b>, contre l'idéalisme d'ailleurs en pratique. Et alors, dans son <b>épistémologie</b>, soignée, et historicisée, dont conjoncturellelent pour les besoins en réflexivité de la crise de l'orientalisme (comme de la crise de toutes les disciplines au tournant des 60s), de la recherche, et des champs des études orientales et études islamiques en particulier. Il y trace à chaque jalon possible le profil (tiens, il dit <i>faciès</i>) du <b>nouage épistémologie / idéologie</b>.<br />
Pour l'orientalisme, il souligne la domination de la philologie, "positiviste" (par auto-défense) mais aussi <b>agnostique</b>, et alors susceptible d'être emportée par toute idéologie, ou "idées générales de l'époque" qui traîne hors du champ fort occupé de "l'immense travail" de l'apprentissage des langues, de la critique des textes et de la fabrication des"instruments de travail", champ de l'orientaliste. Hors de ce champ : les sciences humaines qui viennent changer la règle du jeu, contre l'accumulation détaillée et spécialisée des matériaux, la pratique du <b>problème</b> (cf Jakobson, Benveniste et al.) ; le <b>philosophisme</b> qui (se) donne (comme) le cadre des généralisations et synthèses ; les <b>idéologies</b> qui traînent s'agissant du rapport social des pays européens avec les pays de "l'Orient" et l'islam - héritages d'idéologies savantes des siècles précédents (plus capables de produire leur propre idéologie, par ex. type l'universalisme des Lumières), éloquence et audibilité publique (presse, literature, dont de jeunesse) des missionnaires chrétiens, des colonialistes, de la politique coloniale et orientale des gouvernements, etc. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-8369260513561809222017-07-31T09:38:00.001+02:002017-07-31T10:19:39.097+02:00Sectes et fusions - lieu des variations<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Dans la dynamique des sociétés, les hégémonies et leurs sections - dissidence en sectes, subalternisation en débris -, mais aussi les formations qui ont fonction de <b>fusion</b>. Pemettre les unifications de se faire, cimenter souplement les compromis et les blocs. Geertz sur le <b>soufisme</b>, dans les diverses situations du Proche-Orient, de l'Indonésie, de l'Afrique de l'Ouest (<i>I Observed</i>, 48).<br />
Des institutions, et des "styles" (Geertz) formateurs d'hégémonie ; facteurs d'hégémonisation.<br />
<br />
<i>Fonction</i> du <b>soufisme</b>, dans sa diversité constitutive : d'être l'espace pour l'exercice de la <b>variation</b> des islamisations, dans les situations locales diverses et dans les clivages et feuilletages sociaux de ses situations. Permettre d'intégrer ce jeu tout large dans <b>l'unité</b> de l'islam. Comme lieu des différences, autorisées comme telles.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-13414353812729558722017-07-29T10:26:00.002+02:002017-07-29T10:26:55.518+02:00Désir et surveillance - conditions de la critique<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Surveillance : à cette libido sciendi des synthèses, ou surtout généralités, le général. Les logiques d'ensemble. À chercher par - quoi ? "Intuition" ? Résultante de grands calculs de rapports (alors le plus souvent réduits à des sondages locaux et discontinus, part d'arbitraire et de jeu) ? Efforts de la cervelle pour la synthèse ? J'ai un truc ce derniers temps au sujet des <b>équations</b>. Arriver à ces degrés de la compréhension assez pointus pour s'exprimer en des compacts de concepts qui tombent en <b>simplicité</b> : peuvent venir se poser dans des termes disposés en rapport, une équation, ouverte et fraîche pour l'épreuve.<br />
<br />
La jubilation des rapports, les plus distants les plus savoureux - la jouissance ici est d'étonnement, multiplication de la vie. Quelque chose aussi de : être partout. Je suis partout. Pas bon signe cette rencontre de formule. Grillage électrique ici, zing.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-27082099662626697422017-07-29T09:35:00.000+02:002017-07-29T09:35:30.486+02:00Langues de l'Islam<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je me rends compte d'un mouvement de terrrain profond, auquel je n'avais pas encore prêté attention ou signal : les Mondialités islamiques m'entraînent de la plaque indo-européen (qui me retient encore dans l'histoire européenne et l'anglistique) à ses bords diffusés avec la plaque, ici, sémitique, pour commencer et pour sa fonction de focus. Afro-asiatiques. Mais une fois l'étranger ouvert, comme le cran d'arrêt levé, tout l'imaginable et l'imprévu peuvent s'engouffrer.<br />
<br />
C'est un saut de banquise institutionnelle - le terrain, lui, est tranquille dans ses mobilités. Un mur du son qui est un cercle de papier, ta-da, on émerge de l'autre côté, le même continûment.<br />
Mais compter bien avec l'éléphant de problème qui est : un tout autre degré de l'histoire expérience de la différence des langues. Working at this remove; in the <b>mediated</b> condition of it. La circulation de l'arabe du Kitab.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-7757823487703973572017-07-29T09:09:00.001+02:002017-07-29T09:09:26.643+02:00Idéalisme, mais aussi idéalisme <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Splendeur et misère - critique et croyance - de <b>l'idéalisme</b>.<br />
Du <b>culturalisme</b>.<br />
<br />
Dans la poétique, qui se fie seulement au "tout dans la langue est histoire", la grande qualité spécifique est dans le <b>plain-pied </b>avec les discours qui sont à l'étude. Cette transtextualité, opérateur. Il faut s'assurer qu'il fonctionne pour la critique : alors à <i>quelles conditions</i>. Qu'on trouvera, variant, dans l'histoire.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-36508637350250568822017-07-28T13:29:00.002+02:002017-07-28T13:29:23.201+02:00Journal - seuil d'écriture<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Au seuil de la rédaction, càd de la réflexion, how ? :<br />
<br />
. incertaine, toujours en approchant Saussure : l'exigence, et les possibilités s'agissant de la <i>linguistique</i>, d'une scientificité vérifiable ; ses propres <i>agonizings </i>à ce sujet (pour Anagrammes et Légendes, and much is made of this, a full tradition of it and a Natural response, too dramatic to bypass) ; et la très grande difficulté de la tâche à laquelle seule je peux prétendre et m'essayer : identifier ce qui <b>différencie </b>la scientificité d'une sémiologie de la langue de celle - autre <i>mode </i>du scientifique - d'une étude du discours, "linguistique de la parole" si on veut formuler selon la cartographie des problèmes saussuriens, qui rend possible et nécessaire une poétique du peuple, poétique de la société. Est-ce seulement la question de la sémantique sans sémiotique (Benveniste et Meschonnic), cela règle-t-il ? Est-ce conceptuellement <i>juste </i>de résoudre la "perplexité" (B Turpin) et les "apories" (G Salmon) de la sémiologie de la légende par l'infini du discours ?<br />
Nouvelle expérience de ce noeud estrangoulant, avec lecture de G Salmon sur Lévi-Strauss lecteur des Légendes et inventeur du structuralisme des "groupes de transformation". C'est qu'il s'agit de voir où passent les lignes entre les plans conceptuels, reconnaître comme tel auteur les a distribués, reconnaître ma "guerre".<br />
Crainte : que je sois en train de faire du philosophisme, et d'appeler théorie quelque chose comme une métaphysique, un idéalisme, de la lecture de ce corpus. Quelle science, quel mode de savoir et donc quelle criticité, ce que je fais ? Une philologie sans quantité et sans <b>diacritique</b>. Qui s'assure avec de <b>l'histoire des discours</b>, et de la micro-poétique des textes, de la théorisation et des concepts. Histoire littéraire, chargée de ses bagages, idéologiques et sociologiques. Ou laisser courir l'histoire, et suivre ses éclatements critiques, ici, ici, where they pop here and now. On the thickest most strangulating knottings. For critical letting out for air.<br />
Tout l'étau de <b>poétique-et-politique</b>. <br />
Saussure cherche bien du diacritique dans les Anagrammes et dans les Légendes. Je voudrais montrer plutôt qu'il y cherche <i>par </i>le diacritique. Quoi ? Quel objet recompose-t-il par ce travail ? Une pensée de l'histoire. Anthropologie historique. Du langage, est-ce exactement ?<br />
<br />
. sur des oeufs quant au résultat du calcul de l'<b>idéologique </b>de Saussure. Je compte laisser mon incertitude et mon malaise faire le travail, voir où exactement ils viennent toucher la question du peuple et du politique. Et les variations tournant-du-siècle, soit <i>modernistes</i>, du culturalisme sur base d'indo-europ/-orientalisme.<br />
Laisser l'incertitude <i>montrer l'opération du poétique-et-politique</i>. Qui contient, par exemple, une théorisation du rapport de lecture, et du rapport transsujet de la recherche.<br />
<br />
. sachant que c'est maintenant que la réflexion commence. Théâtre. J'attends le bout de la phrase. Et dans le fil de la réflexion ("écrire pour savoir"), les relectures, seulement productrices d'embrayage maintenant.<br />
<br />
. le plaisir de savoir que ces jours seront posés avec à ma droite le dictionnaire de synonyme, où tout se fouille et se distingue. C'est l'écriture.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-18700110582017993592017-07-28T10:33:00.001+02:002017-07-28T10:47:06.728+02:00"Héros culturels", "personnage populaire"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Lévi-Strauss parle des "<b>héros</b> <b>culturels</b>" des mythes (<i>Mythologiques</i>, relues par Gildas Salmon, en résonance avec les "apories saussuriennes" sur la sémiologie des Légendes.)<br />
(Alfred?) Bel cité par Geertz, des "<b>hommes</b> <b>fétiches</b>", "self-made warrior saints" à baraka du Maroc classique.<br />
<br />
Et Weber des charismes : héréditaire, vs personnel. (Geertz rappel, 45). Le point de vue est revenu sur le personnage ici. Quand il est, pour le "personnage légendaire", "personnage populaire", sur le peuple qui fait circuler la légende, et fait sa "<b>vie des peuples</b>", "<i>living by</i>" ses héros identificateurs, acculturants. Pragma. Héros pragmatique, socialisant. On n'est plus loin du roi-dieu - historique sans doute, mais à décoller comme Naturel dans les concepts en usage.<br />
<br />
<b>Allégorie</b> et <b>allégoriquement pour tous</b>, la question. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-80998853309461235352017-07-28T10:15:00.001+02:002017-07-28T10:16:05.443+02:00Utopie et conversion<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
La question est alors celle de ce qui apparaît dans le rapport entre secte (dissidence, groupement par dissidence, effet socialisant de groupe / effet différenciant de désolidarisation), <b>utopie</b>, et <b>conversion</b>.<br />
<br />
Reportant ces facettes aux mouvements sociaux, qui sont les peuples de l'Europe de l'âge politique : comment émerge un mouvement-groupement. Pas souvent pensé comme <b>conversion</b>. <b>Formation</b> oui, concept majeur, EP Thompson paradigmatique. (Et <b>croyance</b> oui, concept hyper-majeur, disicplinarisant : la <b>sociologie</b> même. Weber.)<br />
Sans doute il faut aller repasser dans le fond généalogique de la sociologie, dans ses différents contextes d'émergence, pour mettre à l'épreuve l'hypothèse d'une transition-rupture depuis les <b>études</b> <b>religieuses</b>, la religion comparée, et toutes les mythologies comp et culturologie issues de la grammaire comparée. Weber. Durkheim. Dumont. Les anthropologies du rituel. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-31322408549087773972017-07-27T09:59:00.000+02:002017-07-27T09:59:58.702+02:00Comparatisme : simple<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je suis toujours un peu sous surveillance, vaguement et le sentiment vague conforte le malaise, au sujet du comparatisme. Il est mon vecteur principal et partout efficace, mais j'ai bien en tête, quoique vaguement donc, les débats (en anthropologie ? Où exactement ? Dans les <b>bons tons</b> de la critique contemporaine, critique qui veut se marquer contemporaine par le geste même de reléguer le comparatisme à un âge passé, archaïque dans le progrès linéaire de la critique, de la pensée des sciences sociales) - en tête les débats qui investissent le terme de <b>comparatisme</b> d'une valence fixée, epistemologiquement et idéologiquement. Un stade dans l'émancipation en, par, l'anthropologie.<br />
<br />
Simple : le comparatisme comme <b>provincialisation</b>, réciproque. Plus précisément peut-être même que <b>relativisation</b> : car on n'est pas dans l'espace ideal de l'organon, mais bien simplement et de plain-pied dans l'histoire connectée ou géopolitique. <b>Historicisation</b> sera bien sûr son tranchant pour la critique. Mais le concept ne peut s'introduire qu'après un temps phatique.<br />
Comparatisme : montre les objets comme des formations, càd des rapports. Et fait passer aux transformations.<br />
Tiens, Gildas Salmon sur Lévi-Strauss relecteur de Saussure, pour former la méthode structurale des <b>transformations</b> : comme précisément autre chose que le formalisme. Il fait un texte sur les Légendes, en lecture now.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-54080522666306556862017-07-27T09:22:00.000+02:002017-07-27T09:22:49.769+02:00Sectes, et utopies<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Encore un pas dans la série des conversions (majoritaires comme minoritaires), fragments, dissent, sectes : <b>utopies</b>.<br />
Geertz <i>Islam Obs</i> 31, sur la crise maraboutique au Maroc des 15e et 16e siècles,<br />
<blockquote class="tr_bq">
Morocco splintered ... into a collection of larger and smaller polities centered around holy men of one sort or another... -- a proliferation of zealous, insular, intensely competitive hagiocracies, sometimes called maraboutic states, though most of them were more like <b>utopian communities</b>, agressive..., than proper states. </blockquote>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-53571542362847557962017-07-26T09:37:00.001+02:002017-07-26T09:37:52.797+02:00Islam, islamisation, conversion<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Bien sûr : prendre "la religion" ou <i>ce qu'on appelle tranquillement</i> (JD) "une religion" par l'histoire, "religious change", "<b>development</b>" (ce n'est qu'aujourd'hui que je twig, sous-titre de <i>Islam Observed</i> : <i>Religious</i> <i>Development</i> <i>in M and I</i>), c'est immédiatement prendre par des séquences de <b>formation</b>, la <b>conversion</b> étant un trope idéal-type.<br />
<br />
Garder en tête les dynamiques de conversion auxquelles s'est intéressé Ambedkar, et la figure de Kabir comme espace ouvert du processus, non fini et gardé ouvert, de la conversion.<br />
<br />
Les légendes de conversions, séquences discursives précieuses pour l'analyse. Geertz en compare deux ici, pour poser son contraste comparatiste. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-52453878598116872482017-07-25T09:18:00.001+02:002017-07-25T09:18:55.269+02:00Journal de la critique<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je ne sais pas si ça suffit : il y a une sociologie de l'engagement (cf Florence Joshua), de l'action sociale, de l'activisme politique.<br />
Il y a. Mais. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-8766575185376952432017-07-25T08:54:00.000+02:002017-07-25T09:14:16.333+02:00Islam(isation) et colonisation<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Il se dessine progressivement, faiblement pour l'instant mais avec insistance, un rapport historique <b>entre Islam et colonisation</b>, qui s'avérera évidemment dans les séquences de la modernité des impérialismes (Français au Maroc, Hollandais en Indonésie : toutes les formations <i>de situation</i> <i>coloniale</i>, comme processus de transformation réactive multiples, hétérogènes éventuellement) mais qu'il faudra aussi examiner dans les dimensions plus larges de la formation des croyances, à profondeur historique plus grande. Empire arabe et histoire des empires musulmans, interface avec les colonialismes européens (qui posent déjà des situations en miroir, inversées, ce qui ne veut pas dire que les processus de confessionnalisation soient inverses), mais encore ...<br />
<br />
Ceci rendant d'ailleurs à "<b>colonisation</b>" son propre caractère de <b>processus</b>, coloni-<i>sation</i> plus exactement que situation coloniale.<br />
<br />
De même nécessairement : islam (ou religion) et <b>décolonisation</b>. Il s'agit du même processus, de <b>social</b> <b>change</b> et ses effets de dissensus.<br />
Geertz 18 : "As time goes on, the number of people who desire to believe, or anyway feel they somehow ought to, decreases much less rapidly than the number who are, in a properly religious sense, <b>able</b> <b>to</b>. And in this rather <b>demographic</b>-looking fact lies the interest of religion for those of us who would like to uncover the dynamics and determine the directions of <b>social</b> <b>change</b> in the <b>new</b> <b>states</b> of Asia and Africa."<br />
Les crises de la foi sont donc posées explicitement dans un "now" dont les coordonnées sont la Décolonisation.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-57804527557565531792017-07-25T08:36:00.002+02:002017-07-25T08:45:21.851+02:00Islam, par islamisation<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Premièrement, passer du point de vue de <b>l'islam</b> à celui de <b>l'islamisation</b>.<br />
Geertz, religion comparée, et alors crises contemporaines comparées (15 - voir ce fil, pas encore déroulé ici. Mais il viendra toucher les questions posées par un "contemporain" avancé d'une ou deux générations géopolitiques depuis. En jeu : l'histoire de la <b>Décolonisation</b> et des répercussions postcoloniales). Le comparatisme sert à mettre en relief les singularités des <i>formations</i> ; il souligne les dynamiques. Par exemple le "dilemme central" (15) qui met en tension généralisation et particularisation ; force de l'universalisation, et force de l'adaptation ou flexibilité locale.<br />
Geertz pose donc comme objet, plutôt que la ou les religions : <b>religious change</b> (2), <b>religious</b> <b>development</b> (14). Son levier méthodologique dans ce livre : faire jouer l'effet historicisant de la comparaison entre ces "<b>antipodes du monde musulman</b>" (4). </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-27476530490302848832017-07-24T10:08:00.001+02:002017-07-24T10:15:03.496+02:00Geertz sur "religious change" - inventions de peuple<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Geertz, pour pratiquer la comparaison de l'islam, doit prendre ses repères dans la situation de <b>Décolonisation</b> (et il s'assoit confortablement à cette occasion dans le sarcasme à l'adresse de la "rhétorique coloniale" française), mais alors aussi dans "l'observation" de, "analysis of <b>religious</b> <b>change</b>". Moins la religion, et moins le religieux, que les <b>processus</b> de <b>confessionnalisation </b>:<br />
<blockquote class="tr_bq">
How do men of religious sensibility react when the machinery of faith begins to wear out? What do they do when traditions falter? (3)</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
They do, of course, all sorts of things. ... these <b>movements towards</b> skepticism, <b>political</b> enthusiasm, <b>conversion</b>, <b>revivalism</b>, sujectivism, <b>secular</b> piety, <b>reformism</b>, double-mindedness, or whatever ... What new forms of architecture are housing these accumulating changes of heart? (3-4) </blockquote>
Les changements religieux - les <b>mouvements</b> du social en discursivité religieuse - comme formations sociales. Métabolisme culturel et social de l'histoire. Culture et politique, synergie et compétition historiques.<br />
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-43661952944402291862017-07-24T10:03:00.000+02:002017-07-28T10:47:53.868+02:00Secte, fragment, minorité <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Sur la ligne de la secte et du fragment où j'étais encore hier : ne pas oublier d'y ajouter un prolongement, partie intégrante du concept ou phénomène-processus que je cherche à suivre - la <b>minorité</b>.<br />
Ce qu'il faut pour qu'un <b>fragment</b>, au sens de Gramsci, prenne la qualité d'une <b>minorité</b> ?<br />
<b>Débris</b>.<br />
<br />
Il faut, pour ce qui est de ses coordonnées modernes en tout cas, le cadre de l'Etat-nation ("Concordance des temps" hier, rediffusion d'une émission sur les migrants réfugiés et apatrides de l'entre deux guerres, et rappel : il a fallu une accentuation de l'exigence du national, extension des systèmes de papiers et passeports de nationalité, pour <b>dénationaliser</b> les groupes sociaux au moment des (re)compositions étatiques à la chute des empires (Autriche-Hongrie, Ottomans) et fabriquer les apatrides. Alors la situation prête pour le <b>génocide</b>, forme politique moderne.<br />
Il faut une <b>interpellation</b>, donc : comme étranger, comme exclu, sur quelle base (une base se trouve, se sculpte - "religieuse", "ethnique", sociale de classe... Ce sont ces fils des clivages, actes de langage et de différenciation, domination, qui sont à repérer). Arendt sur les assignations en France, d'abord comme allemande, puis comme juive, dans la séquence de WW2.<br />
<br />
Il faut que se mette en place la tension, propre au libéralisme national et démocratique, entre minorité politique et minorité démographique/sociale - voir étude par T Asad par ex.<br />
...<br />
<br />
Noter que c'est par Ambedkar que j'en viens à fragment - minorité. En particulier sur la question de la Partition. Revoir ce qu'il en est de la minorité chez Gramsci. Et les subalternistes. Et dans les anarchismes D&G.<br />
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-13280699469782553712017-07-24T09:19:00.000+02:002017-07-24T09:19:33.954+02:00Religion et colonialité<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Faut-il aller jusqu'à examiner la proposition : <b>la religion</b> (à ce sens philologique serré - alors on peut, sans problème majeur hors les limites des connaissances, retisser l'histoire de l'émergence du terme, dans sa variation par rapport, par ex. parlant de l'Europe, aux théologies vernaculaires-pratiques comme savantes) est un <b>effet de colonialité</b> ?<br />
À cet examen s'éclairera aussi une part importante des phénomènes des "retours du religieux" depuis les 1980s. Pendant les décennies de la Décolonisation aussi, ses métamorphoses. Et dans la situation actuelle, la ligne de front géopolitique WOT.<br />
Ces jours-ci mêmes, violences sur le front du front, Al-Aqsa, portiques, Temple, Israël. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-69958702955354623102017-07-24T09:03:00.000+02:002017-07-24T09:09:23.371+02:00Islam comparé - situation en Décolonisation<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<i>Islam Observed</i> de Geertz. J'y allais pour la proposition de : <b>l'islam comparé</b>.<br />
Je le trouve immédiatement placé dans un nid de situation sur-riche, auquel je n'avais pas pensé mais qui est évident, éclatant. Non seulement Geertz est pilier d'une génération de l'anthropologie américaine qui vient faire le pivot vers les radicalismes sémiotiques et postcoloniaux - génération dont La tâche aura été de calculer les conséquences des classiques de l'anthropologie de l'entre deux guerres pour les changements sociaux et géopolitiques et scientifiques du siècle avançant. Mais il est aussi l'un des acteurs de ce tournant qui doit épouser le changement historique de la <b>Décolonisation</b>.<br />
<br />
1968 date de publication. Et il s'agit, dès les premières pages posées, du nouveau composé géoculturel et géopolitique de l'Afro-asiatique (not his explicit terms), et du changement politique révolutionnaire qui affecte les sociétés corpus de l'anthropologie - l'étude commence avec :<br />
<blockquote class="tr_bq">
Of all the dimensions of the uncertain revolution now underway in <b>the new states</b> of Asia and Africa, surely the most difficult to grasp is <b>the religious</b>. (1)</blockquote>
Il faut que le religieux soit immédiatement mis en drame, pour les besoins rhétoriques, certainement. Mais la co-occurence est aussi significative historiquement, et "critiquement" : ce couplage nécessaire, rendu nécessaire par la configuration de l'histoire coloniale (configuration coloniale de l'histoire moderne), entre épistémologie comparative, (Dé)colonisation, <b>et religion</b>. Le religieux, ou plutôt <b>la religion</b>, produit conceptuel et donc idéologique de l'Europe colonisatrice. Terme, discursivités,<br />
<br />
Ce qui mesure tranquillement la qualité du piège naturalisant logé dans les effets d'équivoque (Geertz 1, signs of the "uncertain now underway in the new states of A&A", "rarer and a great deal more equivocal in the religious sphere", "elusiveness") de "la religion" : il s'agit non pas des religions mais de "analysis of <b>religious change</b>" (2), et "a religion's <b>career</b>" (3).<br />
<br />
Le nexus est : "<b>religieux</b>", <b>changement historique</b> (conjonctures et blocs, dynamiques des formations sociales - y compris dynamiques sémantiques bien évidemment, faut-il vraiment le découvrir ?), <i>et <b>cadre colonial</b></i>.<br />
Le cas d'étude <b>islam</b> à alors un statut particulier, et éloquent. Car si Geertz évoque (trope comparatiste qu'on trouvera chez Weber structurellement, et méthodologiquement chez Rodinson) christianisme, islam, hindouisme, confucianisme, religion navaho (3), c'est bien l'islam qui fournit le carrefour critique de l'histoire ici. (Noter, que l'hindouisme à la même fonction dans l'orientalisme, ou une fonction parallèle. Mais elle perd en importance peut-être quand le rapport de colonisation se transforme en migrations métropolitaines postcoloniales, selon ses effets de majorité ?)<br />
<br />
The issue, position of the issue : "<b>the</b> <b>religious</b> <b>situation</b> <b>in</b> <b>the</b> <b>new</b> <b>states</b>", 3. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-23583673179598497402017-07-23T09:02:00.000+02:002017-07-23T09:02:05.830+02:00Rasta comme secte - peuples bricolés, via religion<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Hebdige 34, survol de l'usage des métaphores bibliques, à la sémiotique ambiguë (thèse de <b>sémiologie de la résistance</b>, ici), pour le Rastafarianisme - describes it as "passionate <b>heterodoxy</b>" : intéressant. Oui l'usage des fragments hégémoniques, et des histoires décrochées, délégitimées et alors démaillées dans leur chaînes discursives comme sociales, pour une hétérodoxie. <b>Peuple</b> <b>bricolé</b>.<br />
<br />
La note ici porte sur l'usage de la forme <b>secte</b> - proche du <b>fragment</b> chez Chatterjee, chez Gramsci et Ambedkar. Dont l'histoire <b>religieuse</b> s'est formée. Dynamique sociale des <b>croyances</b> comme "systèmes culturels" si je veux me mettre dans les pas de Geertz.<br />
Peuples en bifurcations.<br />
On peut les penser comme "<b>résistance</b>" (mode poco) et "<b>subversion</b>" (affect plus éruptif des 60s-70s insurrectionnelles). L'Inde médiévale les a plutôt pensés par le <b>piétisme</b>, comme peut-être le méthodisme - quiétisme ici, inflection - étudié et un peu déploré par Christopher Hill or is it EP Thompson or both. NB : Ambedkar reformule par la <b>révolution</b>, en remaillant l'histoire du bouddhisme indien. </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-529928226337452697.post-63628131363070338112017-07-23T08:37:00.000+02:002017-07-23T09:07:48.501+02:00Philologies de 1979<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je n'en finis pas de comprendre et comprendre encore la décennie et son tournant, temps intime et étranger (cf <a href="http://chaque4.blogspot.fr/2017/07/70s-iow.html">ici</a>).<br />
La chronologie de la Mondialisation décalée de 1980 à 1979, décale du néolibéralisme aux rapports Nord-Sud qui le sous-tendent ; le replace dans sa seconde ligne historique, capitalisme et colonialisme. Non pas seulement la Révolution iranienne et l'Afghanistan soviétique, mais aussi <i>at</i> <i>home</i> l'éruption de violence au Notting Hill Carnival de 1976, la <b>Crise</b> au Royaume Uni (comme celle qui fait pivot en France, elle est géo-économique), les confrontations syndicales, et l'année <b>Punk</b>.<br />
<br />
Hebgige (<i>Subculture</i>, 1979) fournit des repères contextuels, philologiques, particulièrement bienvenus pour ma conjoncture.<br />
. il dit, parlant du reggae et de la <b>Jamaïque</b> africaine et immigrée en Angleterre, ses antagonistes historiques : "the Church, the colonial and even some '<b>post-colonial</b>' governments" (31). La plus ancienne attestation que j'avais pu faire jusqu'ici était dans Jamaica Kincaid, dans les 1980s. Décennies d'installation après la génération Windrush.<br />
. situe, et participe à, l'état de la <b>théorie</b> du moment, <b>sémiologie</b> et référence gramscienne ; soin de sa propre généalogie, refaire son récit, de Marx-Engels en <i>néo</i>-marxisme à Williams Hoggart, Barthes, Thompson et Hall, Gramsci ; trope du <b>subversif </b>dans l'ordre moral du Naturel bourgeois et cadre conceptuel de l'aliénation. (La subversion, avec <b>Genet</b> pour caution, incarnation nostalgique, symptôme, d'une fin de course de l'insurrectionnel des 70s, défaite politique en chemin, la révolution passée dans la sphère rhétorique.)<br />
<br />
J'attendais Hebdige sur la culture repensée par la sémiologie et l'hégémonie ; ravie, et je n'aurais pas dû être étonnée, de le trouver sur la <i><b>color line</b> </i>dans l'Angleterre nouvellement postcoloniale.<br />
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1979, date de publication, peut être prise aussi comme temps T pour une autre articulation : les "<b>working-class</b> youths" avec les "<b>black immigrants</b> in Britain. C'est-à-dire que le "jeune" ici est une autre figure que l'étudiant de Berkeley noir ou blanc anti-Vietnam. Et que la scène est celle du pivot, pour l'histoire des gauches contemporaines, entre classe et race, NMS. Quid des femmes et des sexualités alors, tiens, ce sera intéressant alors de le guetter dans la suite du livre.</div>
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