samedi 31 mars 2012

La politique est au centre


Suite et actualisation des Culture Wars : Humanities defense

Nussbaum's 2010, Not for Proft: Whay Democracy Needs the Humanities.
But also : Symposium The Humanities in the Public Sphere, April 19-20 2012, Princeton UP, Center for Human Values; Program in Law and Public Affairs - Judith Butler keynote, and :
1. Is there an Ethics of Reading? Elaine Scarry, et al, Kwame Anthony Appiah, Jonathan Culler, Derek Attridge resp.
2. The Ethics of Reading and the Professions : Patricia Williams, et al / resp. Richard Sennett, Michael Roth, William Germano
3. The Humanities and Human Rights : resp, Didier Fassin, H Bhabha.

mercredi 28 mars 2012

Génération du peuple - Uncle Tom's Cabin

Reading Uncle Tom's Cabin and Brent Edwards' The Practice of Diaspora in parallel, along with a couple of armfuls of Negro Movement books from the Bobst Library for resonance:
the crux, painful, close to the bone, screeching screaming radicality, of the body inscribed with slavery, as matrix of more structural, pervasive, transhistorical racism.
How it finds its material location in the site of generation - generation of the people, or its impossibilising, in a politics of the family; a biopolitics of splitting couples and parents from children. Farming women to produce children "for the speculators"; etc. Family, gender, motherhood, fatherhood, miscegenation & institutionalised rape. Family romance also, part of the system - Beecher Stowe's "the family', inclusive of its slaves-children, infantilised.
Edwards: how gender underpins any articulation of diaspora. Diaspora, as figure of the dislocated family patterns.

How a people can be pieced together from that. Extreme dynamics of the subaltern as fragmentation. How internationalism comes as one mode for the attempt. What is its basis in the inter-national African descent, to start with, however actively lost in the Middle Passage biopolitical techniques.

samedi 17 mars 2012

Liberté et licence - contd.

La liberté, par rapport à quelle domination, quel abus de pouvoir, quel esclavagisme ou répression.

vendredi 16 mars 2012

Liberté et licence ; libéralismes - A. Mattelart

Armand Mattelart, Diversité culturelle et mondialisation, 2005, 2007, Repères, La Découverte. 

Du mal à clarifier ce que je comprends des enjeux en suspend dans les arguments de l'hégémonie américaine sur la liberté d'expression, pour fer de lance de l'impérialisme culturel en matière de communication (ou "culture" sous des formes des industries culturelles et des formes de la propagande/marketing issues de la Cold Culture).
Que Reagan, avec Thatcher le suivant un an plus tard, quitte l'UNESCO et ses débats des 1970s sur la politique culturelle croisée avec la politique de la communication (après reconnaissance officielle de l'échange inégal dans l'ordre médiatique mondial, tournant postcolonial), pour raison de "politisation des débats". Sure.
Les thèmes américains du bi-partisan, la culture du consensus, (Manufacturing Consent, W Lippman 1920s, repris par Chomsky & Herman en 1988, avec le sous-titre The Political Economy of the Mass Media). Le tressage de libre-échange, argument de la liberté d'expression, et inflexion de la culture en communication (propagande & marketing).
On en connaît les dénonciations. Plus difficile d'en articuler les logiques, fonctionnelles.
Une historicisation bien entendu est la façon de faire : A.Mattelart par une histoire de "culture" (depuis Goethe et les usages de la littérature pour la nation et l'universel), parallèle avec une histoire de "communication" (dès la "crise de l'esprit" en Europe, Valéry en 1919, et ses malentendus par traduction, et le relais de Voice of America, et les formes de la propagande et de la publicité qui cadrent la Cold Culture - après Spykman pour l'intégration de l'information dans la stratégie géopolitique de l'US puissance).
Mattelart dit aussi : déjà Lippman, sociologie des médias, (Dewey aussi sur les publics?), et invention des PR.Et "management" : fordisme taylorisme - qui sont des pratiques du temps et des idéologies offensives de la modernité -, consommation de masse, marketing et publicité. Lien avec les "cadres" de Boltanski - forme managériale de la culture commerciale.

La masse après la classe (structure historiquement européenne, diluée dans l'expérience de la constitution de peuple des immigrants aux Etats-Unis ; les groupes arrivés issus d'un pot commun des sous-privilégiés, éventuellement subalternes au sens de Gramsci, des prolétaires, des hors jeu des classes). Démocratie de la consommation et du management ; publicité comme mode du public (et "culture du masse" comme mode de la "culture populaire".
Et les sociétés de contrôle. Organization Man et al. Ingénierie sociale. Cf concept d'américanisme, Gramsci. Où peuple = consommateur. Gouvernement par le management. "Gouvernance".

Ce noeud - tout écheveau - entre un mode de la démocratie, le libéralisme économique, le containment du communisme par la politique culturelle-càd-informationnelle-et-industries-culturelles.

Liberté et licence : cette ligne de distinction.
Liberté de qui, pour qui. Individualisme contre solidarité. Absolutisation.
Liberté et n'importe-quoi, aussi : pour ce qui est de la différenciation enter culture (comme prise, engagement, formation) et information. cf ici : Kostas Alexos (Le Jeu du monde, 1969).

Simplement le concept, impénétrablement complexe, du libéralisme

mercredi 14 mars 2012

Malcolm X - trajectoires théoriques/discursives

Autobiography, as told by Alex Haley. Complétée et publiée en 1965. "Long hot summer" & Civil Rights Act 1964.
Anatomie de "nigger", bien entendu et centrale. Critique de "Negro" "advancement", en continuant à tenir la dénonciation de "knee-grow", prononciation libérale blanche. Choc et chastised au cours du voyage à la Mecque comme voyage en Afrique et nationalité islamique : de "Negro" à "African-American". (or was it "Afro-American"? Must check).
Passant de 12 ans au sein de la Nation of Islam - nationalité, et internationalisme, et finalement égalitarisme antiracialiste par l'islam ; cette traverse à l'idéologie de la "race" -, au "black nationalism" comme internationalisme. En créant l'Organization for African-American Unity.

vendredi 2 mars 2012

Détotaliser la Mondialisation : aspects

Fragmenter, facetter - pour ne pas prendre la Mondialisation comme une massue.
Commencer par distinguer, pour articuler :

- mondialisation et globalisation - questions de traduction à part (qu'il faut regarder dans leur genèse, les histoires de l'anglais mondialisé sont trop part de l'affaire pour qu'on puisse y échapper) : du point de vue de la science éco, la globalisation est celle des marchés rendus uniques par l'extension du libre-échange et particulier sur l'extension des marchés des capitaux (ceci est nouveau) // la mondialisation continue un processus qui a eu un pic avant WW1, un creux avec les crises et les keynesianismes, et une reprise avec les libéralisations des 1980s. Question de commerce et des échanges (logique de la spécialisation, déjà amorcée dans sa théorisation par Smith & co). - cf p. 491 de L'Economie : "mondialisation des échanges et globalisation financière".

- mondialisation et régionalisation : le multilatérisme est à associer aux efforts du système économique mondial, d'abord Bretton Woods & GATT, puis OMC. La logique libre-échangiste ici est appuyée sur la clause d'alignement sur la nation la plus favorisée, et défendue par les libéraux. La régionalisation est contemporaine de la mondialisation, l'Europe la plus structurée d'entre elles. Elle prend une autre logique, concurrente. Transnationale aussi, mais générant un modèle alternatif de l'internationalisme économique : un qui intègre structurellement le rôle des Etats et donc des politiques économiques. And other?