dimanche 7 juin 2009

Population, peuple, politique : Foucault

Sécurité, Territoire, Population, cours de 1977-78.
Se mettre dans les embrayages d'historicité (avec les déformations d'histoire que ça entraîne ; en les laissant loose) des passages entre 3 modes : loi-souveraineté-sujet, discipline-dressage-corps, sécurité-population-calcul. Y voir apparaître des mises en perspective, des rapports, toujours d'un pouvoir d'élucidation étonnant - ça dégage les réflexes de la philosophie politique, qui compriment la pensée du social - : suivre les mutations du sujet politique, et voir "émerger", "apparaître" (par ex. dans de nouvelles acceptions de mots déjà en place), du sujet du roi le peuple, avec l'économie politique (mercantilisme anglais, caméralisme, colbertisme) la population, la démographie, Malthus plus loin et Marx contre lui, le peuple, le politique, et l'horizon de la démocratie donc? Il n'en est pas encore là, p. 80. Peut-être un soin à l'éviter pour garder la ligne d'une généalogie des technologies de pouvoir (souveraineté à discipline à gouvernement), contre une histoire philosophie-politique.
L'émergence de la notion elle-même de gouvernement. Et d'un sujet qui peut être pris dans, pensé comme, cadré dans, un peuple-population. Oui individu, mais pris dans des régularités à laisser libres, pour auto-annulation des anormalités. Libéralisme. Valeur politique de "liberté" : ici infléchie.

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