lundi 3 novembre 2008

Comparatismes - France, Grande-Bretagne, Etats-Unis

Ces échanges infiniment fructueux et frictionnés, comme un pan bien épineux de l'histoire de l'Europe et de la modernité, à partir de la grosse rupture de la Révolution française. Et le travail de la démocratie.
J.S. Mill sur Tocqueville (ils se font des amabilités intellectuelles notables, malgré des postionnements politiques, si position il doit y avoir, en délicatesse - nommé le Montesquieu des contemporains) ; Tocqueville sur la démocratie américaine ; Burke sur la Révolution ; Carlyle sur l'histoire de la Révolution. Les réfugiés français en Angleterre sur la Révolution, et sur la démocratie.

Mais aussi : les délicatesses avec lesquelles il s'agit de faire agir les comparaisons, à tenir distinctes du comparatisme. Logique (actuelle) du "modèle". C'est Tocqueville qui note, évoqué par R. Reeves dans la biographie de Mill : Tocqueville, cité comme référence des deux côtés du débat autour du Reform Act de 1867 - "While Tocqueville praised the equality, dynamism and freedoms of American society, he also warned that in a 'democratic' society there was a danger of individualism and atomization, a tendency which was checked in America by vigorous local, voluntary organizations, but which could well be more dangerous in Europe with weaker forms of community association." (111)

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