Ici, prendre la mesure de l'historicité de la littérature, et de "littérature", dans son histoire culturelle par exemple française : cité dans Sociologie de la lecture (Chantal Horellou-Lafarge & Monique Segré, 2ème ed° 2007, La Découverte, coll° Repères) :
A Paris tout le monde lit [on est seconde moitié du XVIIIe] [...]. Tous les gens - et surtout les femmes - ont un livre dans leur poche. On lit en voiture, en promenade, au théâtre, pendant l'entracte, au café, au bain. Dans les boutiques, les femmes, les enfants, les compagnons, les apprentis lisent. Le dimanche, les gens lisent, assis sur le devant de leur porte ; des laquais lisent sur la banquette arrière, les cochers sur leur siège, les soldats en montant la garde... [cité par Wittman, 1997] (p. 34)
La question est simplement - en resituant l'attention au point d'actualité - : où la lecture maintenant, puisqu'elle n'a pas à rester quelque part et ne l'a jamais fait ; et quelles pratiques culturelles ordinaires maintenant, qui n'ont même pas à être si unanimes mais peuvent être et on sent qu'elles sont : parcellaires, en géométrie variable, à flux tendu.
Commencer par là pour prendre le débat sur les études littéraires, et leur crise actuelle. Le débat sur la culture générale, et la culture tout court, et les nouveaux médias etc. Les pratiques sociales où elles sont, et comme elles demandent de refondre les catégories qui peuvent les penser, simplement souplement chaque fois. Flux.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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