lundi 5 septembre 2011

Plans d'engagement - pratiques du discours

J'essaie, pour les besoins d'un texte sur le développement du rapport entre traductologies contemporaines et contexte favorable de Mondialisation, de détailler ce que je sens être en jeu dans la performance institutionnelle très singulière du colloque "La mondialisation de la recherche : compétition, coopérations, restructurations" organisé au Collège de France à la rentrée 2010. Actes disponibles en ligne depuis août, sous la direction de G. Fussman.

La question, qui inclue à la fois ce geste (ouverture du mode colloque scientifique sur mode colloque de politique scientifique / réunion de réflexion stratégique) et la critique au sens le plus large :
- d'abord il faut comprendre comment elle est une. Il s'agit toujours de positionnement critique, cette performance,
-  ce que ça permet de comprendre comme en commun : il s'agit d'inventer, de mettre en place, des interfaces d'interlocution praticables. Des branchements énonciatifs qui rendent un plan co-discursif commun. ça se fait de manière stratégique chaque fois, avec tout l'éventail possible des biais et des visées. Il s'agit toujours du rapport entre scientifique et politique ; et de l'inventer, de l'expérimenter. Toujours dans l'ordre de l'engagement discursif, dont la valeur s'établit a posteriori. Comment - combien - on l'invente (on peut le faire minimalement : en l'important complet, idéologiquement).

Où la linguistique de Deleuze et Guattari continue d'importer, et plus en amont l'archéologie de Foucault.

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