lundi 10 novembre 2014

JL Amselle, rouge-brun, et culturalisation

Jean-Loup Amselle écouté dans la Suite dans les idées cette semaine, sur la base de son Les nouveaux rouges-bruns. Titré par S Bourmeau, 'la zemmourisation de l'espace public'.

Reprise de la ligne de débat de 2002 (?) sur les nouveaux réacs, sans regard en arrière, soit. Lindenberg faisait déjà ce trope des années 30.

Amselle connecte cette difficulté persistante à penser les alliances étonnantes, procédant de glissements de terrains où des pôles idéologiques étrangers se trouvent rapprochés contre la logique droite/gauche : connecte avec 'le primitivisme' (genèse de la discipline anthropologique, coloniale, et malgré ses générations marxistes - Balandier, E Terray -, toujours et nouvellement primitiviste, avec C Lévi-Strauss en figure clé), connecté lui-même avec le relativisme culturel = postmodernisme, postcolonial.

Il en va bien de la dynamique d'engrenage complexe du culturel avec le politique. Passionnant d'en voir encore les reconfigurations et les brassages, complexité conceptuelle épaisse de sens comme l'anthropologique même. J'en étais déjà à ces termes avec Taguieff / Coetzee. Sans oud :::

Interruption par glitch technique : reprendre par 'les divisions apparues' / Traité de Maastricht, Cusset 188 : glissements de terrain, clivages, lignes de front, recompositions, (dynamique différentielle du sens en politique, speech acts à efficace politique). 

Il s'agit des mouvements sociaux, mobile, mob. Des mouvements du social, plasticité
anthropologique, qu'il revient au penseur de suivre, analyser, articuler, dans ses effets d'inédit.
Cf Robert Castel : Métamorphoses de la question sociale, 1995 ?

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