vendredi 11 septembre 2015

Nedjma, Kateb Yacine, notes

Kateb Yacine, et Nedjma, avant que j'oublie :
"bâtardise" - " - Ah bâtard, toi aussi!" (p. 63)
et "les Européens" (ex p. 60).
Pour la construction, p. 194 : "... au port où il [Rachid] ne croyait pas rejoindre sa veuve d'une nuit, ni le fantôme bienveillant qui l'attendait sur le quai, ni Lakhdar ni Mourad : tous projetés comme les étincelles d'un seul et même brasier, mais le Rachid sevré de sa passion, parlant à l'écrivain, n'a plus la moindre consistance, et ses propos s'effritent bien loin des pensées premières dont il n'est plus que le réceptacle éboulé, le coeur et le visage en cendres, dévorés par une trop vive flambée de temps ..."
p. 82 : "faites une bonne grève-prière, jusqu'à ce que vos voeux les plus modestes soient exaucés."
p. 69 : "Il regrettait d'avoir prononcé le mot Boche. 'Il m'a collé sa maladie des races."
p. 62 : "pour la première fois, comme à Sétif, je me rendais compte que le peuple peut faire peur"... 63 : "Les mains rouges, assez dormi : le peuple n'écoutait que ses orateurs laconiques."
60 : "Je voyais un paysan arc-bouté comme une catapulte."
61 :"Le mouton posa son museau sur la crâne rasé du garçon boulanger qui chanta paupières plissées rempli de l'odeur ancienne des gens du peuple."

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