vendredi 17 octobre 2008

Naipaul, le peuple

Naipaul d'une puissance impressionnante. La biographie de Patrick French (The World as It Is, 2007) permet de suivre un récit de son parcours : la trajectoire qui m'intéresse étant particulièrement celle qui part du roman (Biswas) à la nécessité de sortir du roman, de l'étirer, de le mixer à l'essai et au travel writing, au journalisme même, dans le projet d'une écriture des peuples. D'où la référence régulière à Balzac, romancier, qu'il va falloir déplier soigneusement.
NP entame une thèse sur Naipaul lu à la lumière du Roman historique de Walter Scott : Balzac est dans le même horizon de comparaison, tirant l'attention vers les modalités d'écriture des sociétés. En produisant pied à pied des complexités infiniment élucidantes.
Et la qualité de lucidité de la prose, en effet. Naipaul et la prose - peut-être plus précisément que le roman ou le travel writing etc.
An Area of Darkness, the spell I'm under right now.

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