samedi 25 octobre 2008

Poétique critique, et politique du savoir

Des points, simples, où la poétique - la poétique des langues, poétique de l'étranger - à de quoi développer une prise comme "science critique et historique" (Saussure) : le plan de la politique des langues, où se joue une telle part de la politique locale et mondiale, et de la géopolitique actuelles (en particulier, le déplacement de l'attention : du politique, cadre Guerre Froide, au culturel, cadre mondialisation et rapports postcoloniaux) ; le projet européen dans son ensemble ; et l'ensemble des phénomènes du postcolonial tressés à ceux de la mondialisation (par le Globish - qui est aussi le déplacement de l'atttention : du social à l'économique. Ici, commencer par Weber déplaçant Marx) ; le libéralisme contemporain (déplaçant l'attention de la nation au marché, éventuellement en explosant en passant le cadre des Etats). Ses incarnations dans "la nouvelle grande transformation" (Y. Moulier Boutang) du capitalisme, maintenant cognitif, conceptuel, créatif, culturel, social.
C'est beaucoup. C'est bien le présent.
Politique du savoir : là, simplement, la ligne d'enjeux.

Aucun commentaire: