samedi 20 décembre 2008

Postcolonial libéral

Le fin de la question, une des questions, qui monte/nt des travaux POCO, est politiquement entre une radicalité et un liberalism qui peut se recomposer dès qu'on prend les peuples, et la notion de culture.
La proposition critique centrale, "l'intervention postcoloniale", comme pratique de la "perspective" (les termes sont de Bhabha), étant celles de la politique de la culture, et de la politique du savoir / des savoirs (Said après Foucault).
Précisément il faut suivre au serré les déplacements que Said fait faire aux perspectives de Foucault, vers le liberalism du public intellectual.
Mais certainement, voulant forcer un passage au débat sur la culture, et les peuples, et les historicités culturelles, on engage les implications idéologiques qui sont inscrites dans "peuple", "culture", "identité". La tension est à tenir, avec une féoricité critique absolument exigeante.

Sentir les vitesses - tropismes d'évidence, où on mesure des idéologismes - avec lesquelles le libéralisme revient en jeu dans Arendt (Bhabha le note, trop rapidement, dans "The Postcolonial and the Postmodern") ; dans Naipaul prenant la vie des peuples comme celle "des peuples", leur refaisant un récit comme personnages collectifs et souffrants - récits déclinistes.

Et prendre bien la culture par le langage, et le langage par le temps du radical ; temps, saussurien, du politique.

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