vendredi 12 décembre 2008

Poétique du politique : objet de "postcolonial"

Important : je fais ces lectures (champ du postco) de manière délibérée, et avec effort, comme un discours à appréhender, dans un rapport historique. Rapport culturel. Ce qui me laisse le désir de distance (même si je compte repasser par le serré de Said, Bhabha et le collectif sur Nation and Narration, Young, Guha, je ne sais pas si j'aurai le courage de l'effort pour Spivak, puis les déroulements vers bad writing, et les réceptions américaines et françaises), c'est la sensation d'une territorialisation. D'un : en vue. Où les concepts tendent à se prendre en masse, et le travail à être difficile, comme l'érosion d'un ruisseau.
Me rend mieux perceptible ce qui m'intéresse, que je cherche : que j'ai rencontré, par exemple, dans les défenses que Said a à opposer au politically correct du multiculturalisme universitaire américain des 90s, sous la forme de la distinction, marquée par Fanon, entre national consciousness comme projet anti-colonial et la social consciousness comme projet politique d'une nation qui a gagné sa souveraineté ("The Politics of Knowledge"). Que j'espère, aussi, rencontrer et travailler dans la lecture de la sociologie historique de Guha.
Qui est : dans le fin du politique, où les catégories du politique sont affinées par les problèmes du culturel et de l'éthique et des frayages locaux et civilisationnels (ces deux dimensions étonnantes de l'anthropologique, en tant qu'elles ne sont qu'une dimension - qui est l'histoire) du langage comme les langues et les oeuvres. Poétique de.

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