Le simple fait que la critique du structuralisme, de ses formalismes (et une partie non négligeable des politiques du structuralisme), repose sur la confusion langue/langage. Que c'est réduire, sémiotiquement, le langage à la langue qui fait déboucher vite sur le "fascisme" qui sidère le Barthes de la Leçon inaugurale.
Et que c'est la même confusion qui assoit les retours, réactions, vindictes, anti-théoriques et anti-langage.
Il faut bien une pensée du langage pour démêler ça, immédiatement. Benveniste et Meschonnic ont fait ce travail. La question de la diversité des langues - qui est la source constante de leur problématisation, par indo-européanisme et par traduction respectivement - étant la dynamique même de cette déconfusion sans larmes et sans drame. Sans reste d'aucune ontologie qui colle.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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