mercredi 29 juin 2011

Marx et la connaissance sociale

Il y a quelque chose à travailler dans les propositions de Marx, sur la connaissance. En contexte de problématique sur la "société de" <=> "économie de", Europe, etc.
Pas seulement les terrains largement balisés, bien que non épuisés, du rapport théorie/pratique (qui joue tôt dans son travail, et moins quand on passe par les Grundrisse), vers le Que faire? de Lénine. Qui occupera beaucoup la lignée Bourdieu. Du rapport à la science, et ses déclinaisons dans la confiance dans la "science sociale", depuis l'intérêt pour les productions de sciences sociales du gouvernement capitaliste britannique (rapports sur l'hygiène publique, la population, le paupérisme, etc.). Du rapport d'instrumentation de l'homme à "la Nature".

Mais : le capital comme accumulation du savoir civilisationnel, social. Comme plunder historique. Où le savoir se confond profondément avec l'histoire et la socialité mêmes.
Voir alors, ce qui peut apparaître par les hypothèses d'un socialisme de la connaissance (communisme de la connaissance : on débouche explicitement sur les Creative Commons et autres expériences et pratiques contemporaines ; sur les critiques du capitalisme cognitif et dans les zones de Negri etc.). D'un populisme de la connaissance (voir par Laclau). En distinction de libéralismes de la connaissance.
Prendre par "capital cognitif", (et "capital symbolique"/"capital culturel", d'ailleurs, dans un autre plan d'histoire, qui intègre, nouvellement, la reproduction à la problématique construite sur la production et sa capitalisation), et par la propriété intellectuelle.

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