Un Mythe à détruire, dir. Charles Soulié, PUV 2012, p. 196 :
"Mais si certains départements, enseignants, peuvent, ou savent, profiter à plein des opportunités offertes par ce nouveau public pour se développer, expérimenter, inventer de nouvelles disciplines et ainsi acquiescer avec "joie" (et sans "ressentiment" pour utiliser une image nietztschéenne abondamment reprise par Gilles Deleuze) à leur destin (notamment social et démographique au travers du type d'étudiants accueillis, mais aussi socio-politique en raison du processus de politisation des questions pédagogiques), d'autres départements voient leur importance relative décroître rapidement et certains enseignants créer ou se réfugier, bon gré mal gré et de façon plus ou moins précoce, dans de petites niches plus ou moins élitistes leur permettant de persister dans leur être académique, ou essayer de rejoindre au plus vite une université "normale", afin de pratiquer leur discipline comme ils l'entendent avec le type de collègues, comme d'étudiants, et dans le cadre de cursus s'accordant au mieux avec cette pratique."
Les clés de l'analyse collective que fait le volume (so far dans ma lecture) : chapitres sur le rôle des étudiants dans la formation et la transformation rapide de l'institution ; chapitre sur la politisation des questions pédagogiques.
"Mais si certains départements, enseignants, peuvent, ou savent, profiter à plein des opportunités offertes par ce nouveau public pour se développer, expérimenter, inventer de nouvelles disciplines et ainsi acquiescer avec "joie" (et sans "ressentiment" pour utiliser une image nietztschéenne abondamment reprise par Gilles Deleuze) à leur destin (notamment social et démographique au travers du type d'étudiants accueillis, mais aussi socio-politique en raison du processus de politisation des questions pédagogiques), d'autres départements voient leur importance relative décroître rapidement et certains enseignants créer ou se réfugier, bon gré mal gré et de façon plus ou moins précoce, dans de petites niches plus ou moins élitistes leur permettant de persister dans leur être académique, ou essayer de rejoindre au plus vite une université "normale", afin de pratiquer leur discipline comme ils l'entendent avec le type de collègues, comme d'étudiants, et dans le cadre de cursus s'accordant au mieux avec cette pratique."
Les clés de l'analyse collective que fait le volume (so far dans ma lecture) : chapitres sur le rôle des étudiants dans la formation et la transformation rapide de l'institution ; chapitre sur la politisation des questions pédagogiques.
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