samedi 4 octobre 2014

Étatisme

Apprentissage lent et circulant de l'étatisme, avec Orlando Figes sur la vie privée sous Staline.
La bêtise à cette absorption, cette compréhension, mesure par la plus simple des soustractions la liberté politique dans laquelle je lis et ne comprends toujours pas. Beaucoup encore à acquérir, sous le niveau des exclamations, dans l'intime d'une compréhension profondement largement faite. Heureuse du long séjour que Figes permet sur cette question, avec les 500 pages du volume, et ses pans successifs et ses retours et zooms à différentes échelles.

La 'personnalité soviétique', la 'refonte' ('reforging', 'péré-quelque chose') surtout, l'attention et le temps donnés aux processus et aux expériences de la survie dans la foi stalinienne en temps de Grande Terreur : sont précisément des modèles de cette question : le 'travail sur soi', et l'arrachement des repères pour valeurs et pensées. Les efforts, et les aveuglements nécessairement possibles dans le processus de l'indétermination, quand on doit lâcher une rampe et tâtonner pour en retrouver une, (avec le vertige additionnel de devoir contribuer à la fabriquer ; être dans cette responsabilité). 

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