jeudi 7 avril 2016

Savoirs et société en mondialisation

Good problem to be faced with - l'occasion étant un sondage dans 'Ce que l'Inde fait à la littérature' : quelle deconstruction des épistémologies de la mondialisation permet (une reprise dans Saussure, et une actualisation de la poétique dans les études littéraires par provincialisation de 'littérature'.

Quels tropes de la connaissance et de l'information. Lyotard en donne, remarquablement tôt dans la genèse : la question est le dénouage de l'hégémonie moderne qui articule, un peu par pensée magique et bonne intention, la science et le lien social (de la paix perpétuelle à la démocratisation de l'université), le grand récit de l'émancipation. Celui qu'on appelle, quand projeté sur l'axe du savoir, humanisme. Qui demandait la forme du consensus comme forme sociale du savoir - 'communauté scientifique', pairs, review process, validations par, réfutabilité etc. La tradition n'avait pas détaché le social du savoir, qui passait horizontalement d'une instanciation du discours à une autre.

La question est celle du lien social imaginable (ou produit, réalisé par système de conjecture) alors que clairement le capital est venu recouper dedans, pour le savoir en condition postmoderne. Là Lyotard devient plus complexe et touffu. Et il appartient à sa génération, évidemment.

La formule cognitive justice pourra servir de jalon.
Comme 'societe de la connaissance' le fait, depuis la logique hégémonique. 

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