Toujours campée à ce carrefour, à voir ce qui passe, nombreux : du rapport entre culture et politique, et de l'enjeu des transformations de ce rapport depuis : 1989, 1945, 1947 (Sétif, Sartre), 1980 (la "Décennie", les révolutions Thatcher/Reagan), 1968-1980, etc. Toutes ces ponctuations. Enjeu capital pour le présent.
Les Cultural studies de Birmingham, les tournants pratiqués par la génération des élèves de F.R. Leavis, ont fait ce geste théorique fort : reprise du marxisme, en temps de New Left, par une culturologie. Qui impliquait, d'un même geste - c'est ce qui se découvrait - la distribution d'un autre rapport entre High culture et popular culture. Promotion de ce concept : popular culture, autre chose folkore ; actualisation de la pensée romantique de la culture. L'arrachement au politologique (plutôt : le pouvoir nu, et ses jeux aux coordonnées dogmatiques - à voir), et à l'économisme, vers un wéberien, un gramscien, (un Frankfurt School? peut-être pas) de la société : révision du noeud infra/superstructure. Placer une perspective quant à the politics of culture.
Et la création d'un espace universitaire hors carte, et l'invention pratique de modes de travail fresh.
Les déplacements opérés par les Postcolonial studies ont une autre dynamique. Dominique Combe (papier sur Said, pour le numéro de Littérature sur Les écritures postcoloniales) rappelle bien la situation de Said en philologie ; une continuation de comparatisme européen. Puis les usages de Said.
Il faut voir donc : l'apport de Stuart Hall, spécifiquement ; l'intervention de Spivak et Bhabha dans la scène universitaire américaine ; les développements australiens et leur situation. Le plan du scholarship indien devrait aussi permettre de mieux situer le phénomène des Poco - comme histoire universitaire américaine, ses mondialisations ; ses rapports d'hégémonie culturelle.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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