Ces excellentes, cinglantes leçons sur l'adhésion, et l'identité sociale.
Leçons quant au sentimentalisme national, parfaitement mis à distance par les spectacles des effets d'union nationale, et sacrée. La France, interpellée par attentat, devant "l'Islam mondialisé" (Olivier Roy), s'évanouit comme on froisse un papier comme cadre pour faire sens des événements, même si elle reste le cadre historique de leurs coordonnées ; accents reconnaissables, références à l'histoire justes ou idéologiques-sentimentales, situation dans le contexte de l'Europe, de l'Occident (réalisé encore une fois par interpellation) et du monde. Plus historicisée que jamais, plus résultante - impressionnante comme telle et complexe - que source, à existence ontologique. Vive expérience vivisective, bonne.
Qui dit, parmi les centristes du dimanche matin de France Culture ? : la réaction en première analyse est philosophique ('valeurs', 'liberté', basking dans la gloire de l'association séculaire de la France avec l'histoire de la 'liberté') plutôt que géostratégique. Le terme est centriste-Relations internationales. Le décaler dans le sens de : 'France' comme tracé dans la mondialisation.
Tribune contre l'union sacrée dans Le Monde. Voir.
Écoute vers Thomas Deltombe sur la construction de L'Islam imaginaire en France, vers Olivier Roy sur L'Islam mondialisé - état maintenant historique, jalon donc (2002-2004 je crois).
Reprendre, après une sacrée respiration, la question du peuple. Peuple interpellé, simple et en évidence, observation quotidienne de ses malléabilités, sa formation, ses superficialités et les inerties de ses structures sculptées par l'histoire. Puis le peuple du poème, auquel est adressé ici un fameux coup de problématique.