vendredi 17 juillet 2009

Structuralisme et tournant de la traduction

Une séquence à souligner ; sa proposition à présenter, et à élucider : que l'expansion de la thématique universitaire de la traduction, internationale (un comparatisme en serait pertinent), est un épisode nouveau dans une histoire de la pensée du langage, qui peut être post-saussurienne (ou pas : d'autres généalogies, qui se croisent, et sont causes de certaines vues brouillées. Y couper des chemins clarifiés). Le translative turn (comment se rapprocher de cet objet historique, pour en examiner les stratégies? les motivations?) comme "conséquence" "nombrable" celle-là justement (CLG p. 100), de la période du langage (où le structuralisme n'est pas seul, largement ; il faut le prendre en compte), et conséquence qui a une valeur en tant qu'elle n'est pas le backlash observable dans d'autres prolongations, ou après : des "retours" et des ouvertures ou précipitations vers des directions opposées. Qu'elle garde bien la question du langage, et d'une anthropologie linguistique, mais qu'elle force les produits saussuriens à déployer la diversité des langues.
Par ce point de vue, avancer dans la masse en suivant le fil des enjeux idéologiques : quelle conception des rapports entre langage et peuple/culture. Quelles idéologies du langage. Avec leurs incarnations institutionnelles ou de pouvoir.

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