dimanche 17 janvier 2016

éducation suite - histoire des savoirs

C'est un état des médiations qui fait que le rapport entre les institutions de l'éducation et du travail du sens et les conditions historiques en mouvement social, les processus d'inégalisation et de desagrègement de liberté, est difficile à penser.
Il y a donc ces opacités nécessairement nouvelles, dont celles qui sont produites positivement (le sont-elles toutes? À voir), quant aux logiques institutionnelles du rapport entre les besoins éducatifs et les mouvements fins ou brutaux des rapports sociaux.
Les opacités sont travaillées, gouvernées. Elles sont cultivées, en forme de malentendus qui créent la tension professionnelle des agents de l'éducation (en l'occurence) et leurs doubles contraintes. Elles sont aussi adventices, déformées par la pression de surdéterminations en système, bloc historique. À repérer, à lire.

Tiens, une évidence m'apparaît : peut-être le moment d'interroger la discipline Sciences de l'education, V.S. .

Ce que peut l'université, à la démocratie. B-a-ba, mais c'est un discours, dont la philologie politique est toujours à inventer.

Ah, et l'opacité aussi dans l'instransmission - quelle difficulté est-ce, ça - de la culture, nul n'étant censé ignorer. Le contenu de la Marseillaise, de la laïcité, de la démocratie for g's sake, des contrats symboliques de société. L'illisibilité de ces mots d'ordre, liée à l'état de la représentation politique (voir les premières images des nouveaux députés espagnols installés au parlement, mère avec bébé, "poux et dreadlocks", jeunes et contrastes d'habitus par ex. vestimentaire...), en bloc avec l'état des situations sociales.

Avoir la sagesse de projeter un travail articulatoire désarticulatoire : qui porte le travail sur le fin, sur le crypté bien sûr, sur l'inconnu trop bien connu, dans une patience toujours insupportable. 

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