dimanche 24 janvier 2016

Ethnos et dèmos, peuple en 2

Étonnée de trouver Balibar avec une perspective à deux branches, ethnos et dèmos. N'est-ce pas très philosophie-politique, soit horizon libéral, que de penser en un seul dèmos et polis ? Si la référence à Aristote est faite, je suis étonnée de cette disparition comme, symétriquement, j'ai été étonnée de trouver dans les Politiques une configuration en trois. La distinction de Rancière, évoquée aussi, (police) pose moins ce problème peut-être. Certainement le peuple est toujours là, chez Rancière, qui pousse sous. Sous la 'haine de' peut-être. Chez Lordon lecteur de Spinoza aussi, la multitude.
J'ai à continuer à entendre et compute, là.
S'il s'agit d'inventer la démocratie du post-national, de l'Europe, du mondial post-guerre froide, post 'camps', dit-il, et postcolonial (dit-il en effet).

La période de ces interventions est intéressante, en pertinence - 1995 à 2000 environ. Fond : guerre de Yougoslavie, projet européen, sans-papiers.
Développements caractérisés depuis ? Seattle et l'altermondialisme, 9/11 et l'Iraq surtout, les développements de la Fédération de Russie, la bascule économique vers la Chine puis les BRICS, la crise des subprimes. Les révolutions arabes bien sûr puis la Lybie et Syrie puis la 'crise des migrants' en Europe. Le passage de 'sans-papiers' (mais aussi 'undocumented') à 'migrants'. Camps, Calais.
Les crises de la dette dans les sud de l'Europe, Espagne Italie Grèce - Irlande aussi, etc.
Le vote sur le traité européen. 

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