mardi 5 janvier 2016

Lordon - travail critique

Fin de lecture de Imperium, Lordon. Lecture roborative, vigueur de l'expression, énergie critique sympathique et informée, avec ses effets de situation des débats. Leur mise en perspective. (Badiou, anarchismes type Graeber, ou Comité invisible, mais aussi Balibar, et les anthropologies etc.)
Un avantage au-delà des propositions elles-mêmes : me constituer une introduction enfin saisissable à  la formation discursive Spinoza depuis Althusser. Pourquoi était-elle restée marginale ?? Trop philo pour mes champs collectifs ? Elle met en écoute en tout cas Deleuze-Guattari, tous les écheveaux de la pensée de gauche, en conversation avec depuis des décennies ; Negri, Multitudes, etc. (Et malgré le traitement par Meschonnic, càd sa partie intégrante, mal entendue.)
Avec la ligne du biopolitique. Et les anarchismes, ici repris en critique.

Points d'aboutissement, 340 : 'La politique, c'est la confrontation toujours recommencée à l'irrésolution. [soit : hors Grand Soir]' 'Toujours lutter contre l'Etat toujours renaissant.'
Dynamiques critiques de l'institué et de l'instituant, Castoriadis.
Et le travail critique : étudier les mobilités. Mobiliser, étudier comment, où, les points de bascule, les noeuds d'historicité, les - tiens - points de fuite. Poétique : étude des relances, lances, du mouvement social/historique.
Ce que ça change ; à quoi.

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