dimanche 28 août 2011

"Anglais" : histoire des discours anglophones

Ce que fait un angliciste : à poser en rapport avec les sciences et leurs fonctions sociales présentes.
Ce sera ici : l'histoire des discours anglophones, à valoir dans le champ intellectuel ici maintenant par comparatisme. Levier de l'étranger, l'un de ses plans - puisque la force de ce levier est la spécificité. L'anglais champ d'une spécificité, au travail de l'histoire, et de ses historiographies multiples et actives (son immense champ de théorisation, commentaire, etc.)
Particulièrement riche : l'axe France-Grande-Bretagne profondément structurant dans l'histoire anthropologique des siècles de la modernité (au moins). Et l'Angleterre scène source d'invention politique et de la révolution industrielle, ses "esprit"s. Lieu pour la Magna Carta, Milton, Smith (l'Ecosse), Mill, et Marx et Hayek.
Faire travailler le discours par la -phonie. Ce qui implique sans effort, constitutivement, le travail de l'analyse (du discours) par l'histoire, et de l'histoire par l'historicité.
- voir "l'histoire des discours" comme déploiement de la poétique, of course.

A penser aussi dans le menu des effets de discipline. Dans les noeuds et les embûches qui font le quotidien universitaire pénible et décevant. Ici la scène des enjeux. Comment. Et dans le même temps : les scènes qu'on se choisit. Les lieux d'engagement qu'on se permet, qu'on recherche, dont on est capable, etc.

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