Le Cahier, 1939.
A lire en regard de Saint-John Perse (un noeud de colonialisme ici, un point de postcolonialisation, prévisible) -- et des surréalismes ; des modernités poétiques françaises avec ces nouveaux souffles, certaines grandiloquences rondes, qui me gênent.
Mais la "grandiloquence" (dont la dimension épique : parler pour des peuples, et pour du temps anthropologique) à apprendre à lire aussi dans le sens particulier d'une stratégie du "pédantesque". Qui inclut un rapport épineux, love-hate etc., tel que délicatement analysé par Derrida (hypercorrection symptôme de la pas-toute langue ; pour Césaire une bouche pleine de mots rares, précieux, riche pâte à poésie pour projet de négritude). Ecoutez par là. Je ne suis pas sûre que j'arriverai à y valider ça entièrement au compte du travail de poétique.
Mais certainement ce souffle se lit. On y accepte des déprises, des délires locaux et répétés, qui fait un rapport de lecture à la poésie, certainement.
A lire en regard de Saint-John Perse (un noeud de colonialisme ici, un point de postcolonialisation, prévisible) -- et des surréalismes ; des modernités poétiques françaises avec ces nouveaux souffles, certaines grandiloquences rondes, qui me gênent.
Mais la "grandiloquence" (dont la dimension épique : parler pour des peuples, et pour du temps anthropologique) à apprendre à lire aussi dans le sens particulier d'une stratégie du "pédantesque". Qui inclut un rapport épineux, love-hate etc., tel que délicatement analysé par Derrida (hypercorrection symptôme de la pas-toute langue ; pour Césaire une bouche pleine de mots rares, précieux, riche pâte à poésie pour projet de négritude). Ecoutez par là. Je ne suis pas sûre que j'arriverai à y valider ça entièrement au compte du travail de poétique.
Mais certainement ce souffle se lit. On y accepte des déprises, des délires locaux et répétés, qui fait un rapport de lecture à la poésie, certainement.
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