samedi 2 juillet 2016

Étranger, enchanté

Le rapport d'étranger, pratiqué dans le cosmopolitisme touriste ou universitaire, est un rapport enchanté. Suffisant pour créer un confort où peut se travailler, à dose possible et progressive on l'espère, une exploration précautionneuse dans les situations plus au raz de l'interface avec l'ici.
Difficile aussi de s'extraire de sa propre situation, où l'enchantement peut s'observer. Il fait aussi partie du désir de 'hors de moi faire quelque saillie', comme bénéfice narcissique même au rapport des atrocités de l'étranger : savoir, crû. Casser les ignorances, qui sont largement plus structurellement enchantées. C'est un travail.
Très frappée par l'entrée, première lecture ces jours-ci, dans le champ de référence dès Migration studies, S Mezzadra, Border as Method etc. J'en étais à Balibar, déjà tranchant. 

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