mercredi 26 juin 2013

Chto Dielatj

L'annonce de la suppression du CNU, et avant même que je ne lise le détail de ce qui s'est passé (fil des annonces, leurs modes, et fils des réactions, analytiques et d'action publique et activiste), ajoutée aux termes du rapport d'évaluation de la formation de Master en littératures à Paris 8, me lance comme une catapulte dans la même trajectoire reconnaissable : perplexité et désespoir de comprendre ce qui est atteint, intelligence des erreurs que seraient les gestes de défense, projection sur les perpectives de la vie professionnelle qui sont ainsi modelées, puis ici : nouvelle férocité du désir de travail critique. Comprendre ce qui change du savoir, [l'une des expressions de la question, ou de la désorientation résultant du coup : où alors le savoir ? Comment et ou le travail du savoir pourra-t-il se faire ? Avec quels sens sociaux, en résultat ?] et le retour simple au "Que faire?", comme diagnostic des rapports de culture.
Se munir des concepts nécessaires ; comprendre sur quels plans les enjeux mordent ; sentir stratégiquement où les prises et les bascules peuvent se faire. Où les amorces critiques. Ou simplement où le jeu a lieu. Ou ça se passe ; ce qui se passe. Ce serait déjà bien.
Questions théoriques stratégiques, qui sont aussi des décisions pratiques de carrière. L'histoire venant lécher les pieds à l'ici.

Il va falloir passer par les sciences studies, entre autres. Et continuer vigoureusement l'apprentissage de l'histoire des savoirs. Mannheim et les suites approfondissements.

Je crains avant tout les inanités culturalistes, qui prennent le jeu de langage dans une tasse de thé pour  la scène du présent. Complaisances littéraires, françaises tout particulièrement.
Trouver les bons jeux de langage, les bonnes scènes. 

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