jeudi 31 décembre 2015

Saussure, théorisation de l'histoire

Exciting, les nouvelles articulations de Saussure et de ses inventions de l'histoire dans le langage, soulignées par Claudia Mejía Quijano en critique des récits (diversement) classiques. Les nouvelles différenciations dans la diachronie en particulier, qui complexifient et refont la distinction, disciplinaire et structurelle et pratique, entre diachronie et synchronie, en prenant tout le soin de poser  la généalogie de la recherche de Saussure.
La linguistique diachronique, qui n'est pas la linguistique historique, et qui est, comme la synchronique, une linguistique générale. Se jouant dans l'isolement de la syllabe (pour régler les paradoxes de l'alternance), dans les distinctions entre son et lettre (critique des
Il y a une finesse supplémentaire à comprendre, qui implique la masse de l'oeuvre y compris les nombreux textes encore inédits, dont, partie du grand public, je ne me rendais aucunement compte.

Implique aussi une épaisseur pour la question de la 'vie des peuples' autrement plus conséquente, dont les conversation et débats avec les 'peuples' contemporains et nombreux et idéologiquement chargés, la grande affaire des 1880s.
Je commencerai par le prendre au ras des textes, mais sachant que les textes sont autrement situés que je ne comprenais, et : que la part critique du travail de Saussure, ses intertextes inscrits dans la masse, très considérable. Hors elle, lecture nécessairement faussée.

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