Tiens, tournant de l'attention. L'effet est de génération (ce qu'on voit depuis le milieu-plus d'une carrière), et de date (les décennies de transformations, maintenant accumulées).
Vers : mais l'université existe toujours. Extrêmement compliquée par les différentes couches qui y ont été différenciées et intriquées, par (dé)construction institutionnelle, par réformes ripolinées, par le just-in-time de la gestion par la réforme, etc. Par la dispersion des statuts. Depuis la génération où je parle, ancrée encore à un statut, je vois : la collégialité qui survit, malgré les chocs aux corps et aux sujets, les épuisements les fuites - comment les gens vivent l'université malgré les changements de valeur officiels. Les décalages, structurels dans tout moment de l'histoire bien nécessairement, entre points de vue et entre activations de la valeur, sont peut-être plus tendus que souvent. Mais les universtaires travaillent, et les subjectivations se font. La force de ça. Force culturelle, sociale (persister dans sa classe), subjective et de groupe, un ethos qui a une résilience. Quelle ?
L'expérience internationale est assez éloquente là-dessus : la communauté de statut universitaire reste (quelle limite à ma vue ?) un passeport international et interculturel.
Il y a donc non seulement une histoire de la mondialisation universitaire, qui rend possible et nécessaire une comparaison internationale (et une attention à la division internationale - histoire longue des dominations epistémiques) des transformations et des réformes. Mais aussi : un internationalisme universitaire, du travail intellectuel, qui a son histoire propre, à distinguer.
Qu'est-ce qui reste, et vit (lutte mais aussi avance, développe son histoire) de l'université actuellement ? Je crois que note après lecture des remarques de C Soulié introduisant le texte de Bodin&Orange dans La Dérégulation universitaire (Syllepse 2015).
Ce qui se vit, y compris dans les situations de mise sous contrôle.
Vers : mais l'université existe toujours. Extrêmement compliquée par les différentes couches qui y ont été différenciées et intriquées, par (dé)construction institutionnelle, par réformes ripolinées, par le just-in-time de la gestion par la réforme, etc. Par la dispersion des statuts. Depuis la génération où je parle, ancrée encore à un statut, je vois : la collégialité qui survit, malgré les chocs aux corps et aux sujets, les épuisements les fuites - comment les gens vivent l'université malgré les changements de valeur officiels. Les décalages, structurels dans tout moment de l'histoire bien nécessairement, entre points de vue et entre activations de la valeur, sont peut-être plus tendus que souvent. Mais les universtaires travaillent, et les subjectivations se font. La force de ça. Force culturelle, sociale (persister dans sa classe), subjective et de groupe, un ethos qui a une résilience. Quelle ?
L'expérience internationale est assez éloquente là-dessus : la communauté de statut universitaire reste (quelle limite à ma vue ?) un passeport international et interculturel.
Il y a donc non seulement une histoire de la mondialisation universitaire, qui rend possible et nécessaire une comparaison internationale (et une attention à la division internationale - histoire longue des dominations epistémiques) des transformations et des réformes. Mais aussi : un internationalisme universitaire, du travail intellectuel, qui a son histoire propre, à distinguer.
Qu'est-ce qui reste, et vit (lutte mais aussi avance, développe son histoire) de l'université actuellement ? Je crois que note après lecture des remarques de C Soulié introduisant le texte de Bodin&Orange dans La Dérégulation universitaire (Syllepse 2015).
Ce qui se vit, y compris dans les situations de mise sous contrôle.
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