lundi 12 avril 2010

Moral kneejerk - sur le signe et l'étranger

(A propos de La Traversée des signes, et de la lecture que j'en essaye pour essayer de reprendre le fil du milieu des 70s, où sont maillés, à distance, à la fois le déroulement, sur un mode hyper, l'activité de la "théorie" et les démarrages de la traductologie française - d'où? De quels pôles dominés qui poussent vers une visibilité? Reprendre, vraisemblablement, par Mounin?)

Pas 'l'Autre', mais simplement l'ignorance d'ici. En particulier dans deux profondeurs d'une même dimension : l'histoire, et les dynamiques transverses parmi lesquelles la traduction permet de fédérer un modèle: soit : les relations déjà existantes par l'histoire, dans l'histoire. Bien sûr l'immense travail pour en suivre les fils enterrés, les réseaux inconnus, les peuples, en conflit, qui en sont les tenants, etc.

Quelque chose - mais je trouve difficile de le mettre bien en déchiffrement - du rapport nécessaire du concept de signe comme "obstacle épistémologique" (Bachelard et Benveniste) pour une pensée de l'étranger - et pour le projet politique d'une étrangérisation quand on se donne programme d'une critique de la métaphysique, de l'idéologie du Symbolique, etc.

Kristeva et l'étranger : une question substantielle. Par la Bulgarie, le rapport avec l'exil soviétique, le passage de Bakhtine, les Chinoises, la science des textes contre les Lettres (et leurs attaches nationales, pour une littérarité par le national). L'universalisme sémiotique? Qui sera développé par Chomsky, mais ici ancré dans la Modernité, littéraire-française. Et l'entrée dans les réseaux sociaux-culturels de l'essayisme parisien.

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