Les internationales africaines.
Prendre par la comparaison, et les simultanéités, avec les Internationales communistes (Padmore, et al.) ; les internationalismes de l'après-guerre (ONU après SND, et tous les déploiements UNESCO etc. - le "mondial") dont leurs tâches de décolonisation ; et le rapport critique avec une autre perspective historique qui choisit la diaspora pour modèle. A situer avec précision, à dater, à particulariser dans ses discours, et par tant ses projets.
Plus radicalement : les nationales africaines. Question des "nations" pré-coloniales, qui ont eu leurs inventions politiques propres (des royaumes, des sultanats possiblement, des "nations" comme familles de tribus et sociétés, et tout ce dont je suis ignorante). Question des luttes anti-coloniales par le nationalisme (le modèle algérien est fort, mais il masque méthodologiquement nécessairement d'autres situations et d'autres formes de déroulement). Et question des "nouvelles nations", avec les situations postcoloniales effarantes de l'Afrique. Achebe, Ngugi.
Au-delà, mais plus précisément simultanément, en synergie anti-coloniale : les appuis mutuels "afro-asiatiques" (ce couplage caractérisé de la période Tiers-monde : il est en relief dans la trajectoire des discours de Présence africaine), pour commencer par Gandhi en Afrique du Sud, et l'étendue immense des autres pans de cette histoire complexe.
Et la Tricontinentale.
Mais aussi : les internationales par les langues. Coloniales nécessairement puisque c'est la colonisation qui a modelé cette carte géopolitique ; cette distribution des entités mondiales.
L'américanité, toujours problématique. Et le relativement peu d'hispanophone, de latino-américain, dans Présence africaine.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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