S. Hessel, rappel de la séquence ONU, préparation de la Déclaration universelle des droits de l'homme : 10 décembre 1948, annoncée au Palais de Chaillot (Indignez-vous, 15) : le rôle de René Cassin (prix Nobel de la paix en 1968), sur l'insistance de "universels" contre "internationaux", "comme le proposaient nos amis anglox-saxons. Car là est bien l'enjeu au sortir de la seconde guerre mondiale : s'émanciper des menaces que le totalitarisme fait penser sur l'humanité. Pour s'émanciper, il faut obtenir que les Etats membres de l'ONU s'engagent à respecter ces droits universels. C'est une manière de déjouer l'argument de pleine souveraineté qu'un Etat peut faire valoir alors qu'il se livre à des crimes contre l'humanité sur son sol.", Hitler ; "Cette déclaration universelle doit beaucoup à la révulsion universelle envers le nazisme, le fascisme, le totalitarisme, et même, par notre présence, à l'esprit de la Résistance. Je sentais qu'il fallait faire vite, ne pas être sûre de l'hypocrisie qu'il y avait dans l'adhésion proclamée par les vainqueurs à ces valeurs que tous n'avaient pas l'intention de promouvoir loyalement, mais que nous tentions de leur imposer."
Déclaration adoptée par 48 des 58 pays membres de l'ONU. Abstentions de l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite (hommes/femmes), l'URSS, Pologne, Tchécoslovaquie, Yougoslavie : estimant qu'elle n'allait pas assez loin (note p. 24) sur les droits économiques et sociaux et sur les droits des minorités (!).
La Russie s'oppose à la proposition australienne, de créer une Cour internationale des Droits de l'homme, chargée d'examiner les pétitions adressées aux Nations unies.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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