Le Sanglot de l'homme blanc : largement instructif, en sentiment d'une époque, bien caractérisée : 1983, état des générations après le colonialisme et la 2ème guerre mondiale, état de la critique au tournant de la pensée 68, liquidation. Mitterrand Reagan Thatcher etc. Et les Culture Wars américaines en gestation.
Les pans de la conversation que le livre trace, organise. En déployant sa rhétorique polémique - il suffit d'une initiation dans Wyndham Lewis, TE Hulme, et Ferry-Renaud et Taguieff, pour savoir la lire et la situer. (Par exemple le délice d'une réalisation du trope dans le singulier du Sanglot en titre).
Mais aussi : quelque chose sur l'espace de la traduction ; du rapport culturel.
Oui la critique, comique, des relativistes culturels de l'ethnologie contemporaine (Levi-Strauss témoin central : ici aussi pensée 68 c.-à-d. à base structuraliste ?), contre les marxismes décrits comme hoquets de dogmatisme. Oui - hypocrisie des arguments, mais suffit à marquer un terrain pour la critique, en différenciation du sien -, l'ignorance de l'altérité culturelle dans l'amalgamation des autres en un autre régénérateur bon sauvage soudé en Oriental ou Indien etc. L'ignorance des différences ou le culte des différences pour LA différence qui revient au soi.
D'où plus précisément : que le culturel est dans la négociation, toujours à porter, dans sa modernité (et non la confusion simple entre Europe ou Occident et modernité). Avec le fin complexe des énonciations dans le culturel.
La lutte n'est pas la butée, ou la seule butée - en avalant un bon coup et en entrant dans son jeu imprévisible et risqué - du rapport. Mais aussi, le travail de la traduction,
J'y pense aussi en lisant Faligot sur la Tricontinentale, et Guevara sur la lutte armée : very much scénario d'époque. Époque des guérillas et du Black Power - des Naxalites au Bengale ?
Il ne suffit pas de penser le culturel par la diffraction, pluralisation, l'historicisation, de la culture - type Stuart Hall sur la Présence diasporique, type Anthropologie historique du langage (c'est nécessaire pour traiter la question de l'identité) - : le modèle de la critique que Meschonnic en construit est celui d'une lutte et celui de l'invention, poème au sens fort (Cl H me le fait entendre) ; il y a aussi le travail critique de l'engagement entre langues et discours. (Is that what I mean ? Something in this direction at least).
Le travail de cultural criticism : non seulement travailler les concepts, mais travailler la stratégie du savoir, la pratique de la critique - sa visée, ses objets, ses alliances, ses révisions de modes discursif et points d'énonciation.
Les pans de la conversation que le livre trace, organise. En déployant sa rhétorique polémique - il suffit d'une initiation dans Wyndham Lewis, TE Hulme, et Ferry-Renaud et Taguieff, pour savoir la lire et la situer. (Par exemple le délice d'une réalisation du trope dans le singulier du Sanglot en titre).
Mais aussi : quelque chose sur l'espace de la traduction ; du rapport culturel.
Oui la critique, comique, des relativistes culturels de l'ethnologie contemporaine (Levi-Strauss témoin central : ici aussi pensée 68 c.-à-d. à base structuraliste ?), contre les marxismes décrits comme hoquets de dogmatisme. Oui - hypocrisie des arguments, mais suffit à marquer un terrain pour la critique, en différenciation du sien -, l'ignorance de l'altérité culturelle dans l'amalgamation des autres en un autre régénérateur bon sauvage soudé en Oriental ou Indien etc. L'ignorance des différences ou le culte des différences pour LA différence qui revient au soi.
D'où plus précisément : que le culturel est dans la négociation, toujours à porter, dans sa modernité (et non la confusion simple entre Europe ou Occident et modernité). Avec le fin complexe des énonciations dans le culturel.
La lutte n'est pas la butée, ou la seule butée - en avalant un bon coup et en entrant dans son jeu imprévisible et risqué - du rapport. Mais aussi, le travail de la traduction,
J'y pense aussi en lisant Faligot sur la Tricontinentale, et Guevara sur la lutte armée : very much scénario d'époque. Époque des guérillas et du Black Power - des Naxalites au Bengale ?
Il ne suffit pas de penser le culturel par la diffraction, pluralisation, l'historicisation, de la culture - type Stuart Hall sur la Présence diasporique, type Anthropologie historique du langage (c'est nécessaire pour traiter la question de l'identité) - : le modèle de la critique que Meschonnic en construit est celui d'une lutte et celui de l'invention, poème au sens fort (Cl H me le fait entendre) ; il y a aussi le travail critique de l'engagement entre langues et discours. (Is that what I mean ? Something in this direction at least).
Le travail de cultural criticism : non seulement travailler les concepts, mais travailler la stratégie du savoir, la pratique de la critique - sa visée, ses objets, ses alliances, ses révisions de modes discursif et points d'énonciation.