dimanche 29 décembre 2013

Philologie

En découvrant toujours plus précisément les ambivalences des études hébraïques et sémitiques de Renan, et la puissance de cet effet de double face, 'le sublime et l'odieux' écrit Olender - vient aussi une remarque sur le philologue : 'le vrai philologue doit être à la fois linguiste, historien, archéologue, artiste, philosophe. (Cité par Olender, 105) (Continue : 'La philologie n'a point son but en elle-même : elle a sa valeur comme condition nécessaire de l'histoire de l'esprit humain et de l'étude du passé'.

 Philologie : par les langues, les peuples. Espace-question du rapport entre langue et peuple.
"Peuple", même, concept philologique. (Comme il est anthropologique, plus tard : la similitude est dans la nature épistémologique - tandis que sur le plan de l'histoire politique la similarité se fait autrement : époque européenne des Nationalités, ré-inventions politiques de post-révolutionnaires. Ici se place le point de vue de Hobsbawn et al. sur les inventions de la tradition).

Philologie : un état, et une dynamique, une forme, du désir.
Pas un projet, puisqu'il faut aussi le passage à la linguistique 'science historique' pour rentrer au radical de l'historique.
Peut-être dit quelque chose du milieu comme milieu propre aux études du discours. Et la nature singulière de la poétique générale, qui évolue dans le même milieu que ses objets, en horizontal dans l'épaisseur du rapport de discours. Dans le plain-pied.

Parce que, par exemple, la philologie littéraire d'Auerbach est opposable par la philologie radicale qu'a dû élaborer Klemperer.