lundi 17 mars 2014

Hantologies - peuples

Je commence avec A. Mbembe, et les trois premieres pages font déjà effet de carte très net.

Les hantologies :
Bones si elles sont chargées de peuple ; si on peuple les hantises, en travaillant à la généalogie des peuples dans les spectralités : qui se révèlent comme fragments, comme histoire subalternisée, inscrite à moitié, inscrite entre les actes, et poussant dans les fissures. Voir P. Chatterjee sur les fragments de la nation, Ambedkar sur les Broken Men, et finalement Gramsci. Voir l'osque de Polichinelle et l'accent dans Jarry, qu'il mirlitonnise. La référence de Mbembe à Deleuze est juste bien qu'à rebours pour son propose sans doute : 'il y a toujours un Nègre, un Juif, un Chinois, un Grand Mongol, un Aryen dans le délire' (puisque c'est 'l'affaire de peuple', cf lecture de Kafka). p. 11

Acritiques si le travail est inverse : si on hantologise le(s) peuple(s). Mystifications, affectivisation, fétichisme du spectral, modèle Derrida. La proposition est inverse aussi concernant le délire : ce serait 'il y a toujours un délire dans [l'interpellation comme] un Nègre, un Juif, ....'
Les qualificatifs portent cette charge.

L'ombre de l'être, ou l'ombre, l'écho, des discours soit de l'histoire et des peuples.