samedi 29 mars 2014

Les mauvais devenirs de peuples,

aussi.
Histoires des défaites, et délitements.
Finissant de lire la trajectoire du BPP : en 1971, 72, histoire bouclée en 1973, 'The Cleaverites', 'the Hilliard clique', etc. (Les renversements d'hégémonie vont venir vite, trajectoire de R. Reagan, depuis le gouvernorat de la Californie pendant les poussées à Oakland, noires et étudiantes, à Berkeley - jusqu'au tournant de 1981. Se sont faits entre autres avec les nouveaux rétablissements de relations diplomatiques des USA avec les nouvelles nations décolonisée passé leur épisode révolutionnaire, Algérie, Chine. Avec la de-escalation au Vietnam, laissant des alliés libéraux du BPP sans pression politique à faire porter sur le gouvernement.)

Linebaugh et Rediker aiment recomposer sous les périodes hégémoniques, entre les blocs historiques, des continuités à un fil, de révolution (anglaise) en révolution (marronnes, anarchistes pirates, etc.). Gramsci fait voir les continuations comme fragments - qui pourront être réagencés peut-être par un temps et une situation ultérieurs. Ambedkar avec les Broken Men envisage des classes-castes issues de défaites : des peuples qui se retrouvent se refont dans un statut social (Dumont dira qu'ils ont une place) constitué par exclusion.
Mars regarde l'arasement des peuples et des collectifs dans le vrac de destitution produit par les enclosures de la propriété commune, dans un devenir commun de prolétarisation : et regarde les possibilités de la révolution : que ce vrac decatégorié de prenne en 'masses', à devenir révolutionnaire ; à avenir de l'humanité. Transnation ; sans classes. (Cette séquence n'est pas finie, manque un chaînon pas encore apparu.)

Benjamin regarde vers les historicités propres aux vaincus.