mardi 22 juillet 2014

Études de langues

La profonde absurdité d'avoir situé les études anglaises (ou toutes LLCE, en France) en une place qui résulte de leur généalogie pratique (cf MF Pouly, enseignement linguistique ; et pénétration universitaire à la faveur d'une massification qui a aussi transformé la fonction de l'université, et ses possibilités scientifiques ; les développement de LEA, 'dida', traductologies - dont les histoires sociologiques ont pourtant une partie de la qualité du mineur, même si en projet mal sympathique de majorisation) : qui les pose en isolement de leurs terrains théoriques, épistémologiques, dans l'anthropologie et la philologie avant elle. Qui fragilise leur statut, effrite, et rend superficiel.
Structure de l'enseignement pratique ; structure française des concours, projetée sur la formation des enseignants.
Irritation de la grande surdité disciplinaire sur ces contextes constitutifs. Tension et bataille de chaque instant, pour tenir quelque chose contre la marée institutionnelle, et 'réformatrice'.
La contradiction du statut universitaire des études de langue, sauf à.  C'est là que ça devient épuisant.