mercredi 16 juillet 2014

Nationalisme : analyse anarcho-syndicaliste

Bernard Voyenne, 1952, Petite histoire de l'idée européenne. 
Pose en principe l'ambiguïté, la contradiction, établie par la Révolution française, entre démocratie et souveraineté, qui débouche par la nécessité des dynamiques politiques au totalitarisme étatique, et à la guerre. Dans le choc de 'ce qu'on appelle la politique étrangère'.
C'est partir par une critique de l'Etat. Depuis le point de vue d'une autre échelle de la polis, la commune faisant modèle. Avec en conséquence une géopolitique du fédéralisme.
Critique de l'internationalisme, comme inter-nationalisme, héritier des États régaliens d'Ancien régime et empêtré dans la contradiction avec le gouvernement des peuples. Europe des souverains (modèle de l'équilibre, par pratique du cousinage), à l'Europe des peuples.
Et Proudhon comme repère, poussant la visée socialiste démocratique jusqu'à la révolution sociale nécessaire, et sa logique européenne (mondiale?) en fédération.

Le travail sur le mondial m'amène, inattendu, à la question du nationalisme. Et donc à l'écheveau des débats autour de lui, Hobsbawm Gellner, Arendt replacée en perspective, et du coup en perspective Nation and Narration et les propositions culturalistes Anderson sq.
M'amène, inattendu également, à l'Europe. Reconsidérée au lieu de prise comme l'acquis.