mercredi 4 mars 2015

Global intellectual history

Pourquoi à l'aise soudain dans l'espace historiographique découpé par Global Intellectual History, Samuel Moyn et Andrew Sartori (Columbia UP 2013) ?

D'une part, le débarras d'une certaine glue culturaliste, qui vient avec ses encombrements éthiques et leurs usures, répétitivité - et le brouhaha mélangé avec le sensus communis de la mondialisation comme condition ambiante. Nom des mal-être.
Et de l'autre, l'acuité constitutive qui vient des articulations historiographiques quand elles sont en effet capables d'historicité. De placer le "global" comme "native category", soit, prenons les choses simplement, discours.

Tracé de lignes dans les pratiques historiographiques contemporaines, avec quelques vues de recul sur la dernière décennie, et plus. Articulent et distinguent, spécifient.
Toute une série d'objets (pan-islamisme, African past, ...) et de vues travaillées (cosmopolitismes subalternes, global history in its place, ...), pénétrantes.

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