lundi 2 mars 2015

The global - évolution des concepts

Etonnée que les récoltes de lectures récentes soient aussi fertiles et fraîches, alors que le labour dure, et sans soute que l'impression d'un brouhaha de commonplace est faux, il faudra recaler cette fausse impression donc.

Diachronie, pour commencer : Appadurai 2013, frais, introduit de nouveaux termes, dessine le sillage de 20 à 25 ans de réel parcours. Moyn et Sartori par l'histoire, et l'histoire intellectuelle "globale" : ramènent en prologue en review of the literature toute l'épaisseur de la diversité des pratiques et de la transformation et création des problématiques dans la dernière décennie.

Et des termes frais, également, à mon écoute et mon répertoire donc :
. "global condition", dit Appadurai, "Essays on the". 2013 (date de bout de course ici) a donc installé un temps de périodisation, avec ses mouvements internes complexes, le temps de ses développements, des périodisations vont s'inscrire à l'intérieur. En contraste avec la mondialisation comme nouveauté, effraction, inédit à cerner. La mondialisation est déjà largement dite, énoncée de toute part et quadrillée par les propositions discursives et analytiques, comme par les contre-interpellations politiques. Le travail se présente maintenant comme l'écoute/l'invention des variabilités en elle : variations internes existantes et à l'oeuvre, et variations stratégiques à y imprimer.
. "the global" - curieusement pulls me up sharp, chez Moyn et Sartori. Où ne l'avait-on pas encore entendu, tout lisse et formé, ce syntagme d'appréhension  ? La prise a la simplicité qui vient d'une maturation du travail analytique, polissage et âge, de.
. the global South.
. etc.

. see 'world making', Lydia H. Liu, on intellectual history of China in world. 2004, eg.

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