Les complexités énonciatives impressionnantes de textes noirs, qui se répondent en un effet intertextuel de 'noir' : H.Q. sur Yambo Ouologuem (Le Devoir de violence, Seuil 1968) et les appréhensions de la citation le plagiat la traduction, leurs enjeux dans les modernismes ségrégués dans la critique littéraire entre originalité et authenticité (H.Q. analyse, limpide).
Fait entendre plus nettement encore les explorations, douloureuses et jubilatoires en grincement, mais certainement en surcroît de poétique, de Fanon dans Peau noire, et les coupures blessures des voix éclatées par les miroirs brisés de la représentation de soi ; de Ralph Ellison dans Invisible Man, de Du Nois déjà dans son Souls coupé et cursif. Des Nègres de Genet aussi d'ailleurs.
Fanon : " L'explosion n'aura pas lieu aujourd'hui."
Des fragments modernité, autre modèle que les fragments folklore de Gramsci. Même si on peut aussi aller faire l'élaboration de ce côté-là, chez d'autres auteurs (Z Neale Hurston aux EtatsUnis. ...)
Voir aussi McKay, Banjo, où la poétique des voix brisées a encore d'autres élaborations modernes : panaf, marine, jazz, etc.
Et la modernité constitutive de ces voix travaillées en poétique : d'où en effet très certainement la spécificité des auteurs situés en Afrique, par rapport aux Noirs américains, pour qui la double consciousness, politiquement un coup de hache 'de tous les jours' (on a relu Renan en séminaire cette semaine) dans la subjectivité politique, est pourtant aussi une participation de tous les jours à la modernité, et à l'americanité donc.
Mais en Afrique francophone même (s'il faut commencer par réduire le premier cercle d'intertexte à ça pour orchestrer les lectures), commencer par Batouala. Et donc déjà les américanisés, modernité sur, de l'Afrique littéraire francophone.
Bon et puis Ahmadou Kourouma, Nedjma etc. Le Soleil des indépendances est aussi de 1968.
Fait entendre plus nettement encore les explorations, douloureuses et jubilatoires en grincement, mais certainement en surcroît de poétique, de Fanon dans Peau noire, et les coupures blessures des voix éclatées par les miroirs brisés de la représentation de soi ; de Ralph Ellison dans Invisible Man, de Du Nois déjà dans son Souls coupé et cursif. Des Nègres de Genet aussi d'ailleurs.
Fanon : " L'explosion n'aura pas lieu aujourd'hui."
Des fragments modernité, autre modèle que les fragments folklore de Gramsci. Même si on peut aussi aller faire l'élaboration de ce côté-là, chez d'autres auteurs (Z Neale Hurston aux EtatsUnis. ...)
Voir aussi McKay, Banjo, où la poétique des voix brisées a encore d'autres élaborations modernes : panaf, marine, jazz, etc.
Et la modernité constitutive de ces voix travaillées en poétique : d'où en effet très certainement la spécificité des auteurs situés en Afrique, par rapport aux Noirs américains, pour qui la double consciousness, politiquement un coup de hache 'de tous les jours' (on a relu Renan en séminaire cette semaine) dans la subjectivité politique, est pourtant aussi une participation de tous les jours à la modernité, et à l'americanité donc.
Mais en Afrique francophone même (s'il faut commencer par réduire le premier cercle d'intertexte à ça pour orchestrer les lectures), commencer par Batouala. Et donc déjà les américanisés, modernité sur, de l'Afrique littéraire francophone.
Bon et puis Ahmadou Kourouma, Nedjma etc. Le Soleil des indépendances est aussi de 1968.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire