Il parlait de la misère, dont l'un des ingrédients est précisément l'accès bloqué à la compréhension du système.
Gramsci et les fragments : c'en fait partie. Vues tronquées, vues par les effets.
Sur l'équation "immigré" et "OS" : 309 " les travailleurs immigrés découvrent ... un monde économique ... une organisation du travail - tous éléments d'un patrimoine objectivé d'une société, d'une culture, d'une Histoire autres que les leurs - qu'ils ne peuvent appréhender dans leur totalité et En toute clarté, en leur restituant leur cohérence et leur pleine itelligibilité. ... ont du travail une vision d'autant plus confuse et désordonnée que la place qu'ils occupent dans l'appareil de production ... ne les prédispose pas à se donner une conscience suff. claire de la logique propre du système économique... 311 "la perception de l'immigré... obscur, arbitraire"...
Cet acteur est nu, sans médiation, à la mâchoire-même de la relation de travail, pure. Sans signification sociale de par sa socialité d'origine, ni de par celle de la société industrielle dans laquelle il est jeté d'un coup et sans ni l'apprentissage d'y avoir grandi, ni la participation aux décalages de temporalité vécues en overlap (les couches contemporaines d'émergence et de rémanence, cf R Williams), courants dans lesquels être porté dans le pluriel social de la société d'immigration.
Sayad s'appuie beaucoup sur vérité et illusion, pratique bourdieusienne, les pratiques vécues de la signification sociale, et la sociologie comme objectivation des rapports (soit : de la violence). L'immigré, vivant dans l'objectif direct des rapports, sans la sauce du "sert à vivre". Condition exactement prolétaire, n'était sa condition familiale structurellement en défaut, pour les premières générations.
Mais il y a aussi quelque chose de la vie nue, développe plus récemment, et dans un autre ordre discursif. Voir quelle nature ici la proposition.
Gramsci et les fragments : c'en fait partie. Vues tronquées, vues par les effets.
Sur l'équation "immigré" et "OS" : 309 " les travailleurs immigrés découvrent ... un monde économique ... une organisation du travail - tous éléments d'un patrimoine objectivé d'une société, d'une culture, d'une Histoire autres que les leurs - qu'ils ne peuvent appréhender dans leur totalité et En toute clarté, en leur restituant leur cohérence et leur pleine itelligibilité. ... ont du travail une vision d'autant plus confuse et désordonnée que la place qu'ils occupent dans l'appareil de production ... ne les prédispose pas à se donner une conscience suff. claire de la logique propre du système économique... 311 "la perception de l'immigré... obscur, arbitraire"...
Cet acteur est nu, sans médiation, à la mâchoire-même de la relation de travail, pure. Sans signification sociale de par sa socialité d'origine, ni de par celle de la société industrielle dans laquelle il est jeté d'un coup et sans ni l'apprentissage d'y avoir grandi, ni la participation aux décalages de temporalité vécues en overlap (les couches contemporaines d'émergence et de rémanence, cf R Williams), courants dans lesquels être porté dans le pluriel social de la société d'immigration.
Sayad s'appuie beaucoup sur vérité et illusion, pratique bourdieusienne, les pratiques vécues de la signification sociale, et la sociologie comme objectivation des rapports (soit : de la violence). L'immigré, vivant dans l'objectif direct des rapports, sans la sauce du "sert à vivre". Condition exactement prolétaire, n'était sa condition familiale structurellement en défaut, pour les premières générations.
Mais il y a aussi quelque chose de la vie nue, développe plus récemment, et dans un autre ordre discursif. Voir quelle nature ici la proposition.
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