mercredi 29 avril 2015

Aristote frais - ethnos et spécificité de la cité

Jubilation, avec sur sa tranche de l'ironie, de rentrer dans un rapport textuel direct avec Aristote, les Politiques. La fraîcheur (les textes grecs, antiques, toujours lisibles - c'est qu'on est toujours dans leur prolongements, air discursif lointain et omniprésent ; effets de décryptage du présent, euphorisant).
Ces paquets d'impensé, d'hérité, bagage dont on mesure mal l'impedimenta alors qu'on s'étonne des difficultés d'articulation.
Position de l'ethnos, tout à trac. 89 dans P Pellegrin. Ethnos traduit par peuplade (est-ce une constante philologique, voir), et posé comme ce qui n'a pas encore évolué jusqu'à la cité. Gouvernée par des rois, établie sur la base de colonies de villages, prolongeant la communauté familiale, orientée  sur la 'procreation' : mode de l'association ; 'qui ne peuvent exister l'un sans l'autre' (87).
Et association mytho-historique avec les Cyclopes (pris de la référence à Homère, cité).
Pellegrin donne comme intertitre : 'Genèse de la cité'. 'le développement des réalités à partir de leur origine', dans le texte.
Le mouvement du texte aussi : critique de l'indistinction, et proposition de la specificité à extraire, de chacune par 'une différence spécifique', la tâche étant de dégager 'la cité, càd la communauté politique' (85).

La cité, examinée en contraste avec 'celui qui est hors de la cité' (90), l'homme apolitique, commente Pellegrin 

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