lundi 20 avril 2015

Ecrire et expliquer

Dans les batailles discursives que sont le quotidien, professionnel ou pas, difficile de façonner des temps et des conditions pour pousser le travail des conséquences, le squeezing (appalling effort) de Woolf, appuyer soigneusement contre un tuteur de proposition et avancer, percer, laisser les choses de déplacer et se défaire (combien il faut de temps de démaillage pour comprendre librement la logique historique des nationalismes - des apprentissages crus sont disponibles en temps de commémoration, donc d'instruction, centenaire, Arménie, et logique du génocide : comment un peuple est interpellé, comme ennemi et comme fiction de menace pour un autre qui s'interpelle par là et se hisse du col).

On lâche infiniment facilement les maigres jalons péniblement discernés, dessinés.
Qu'il n'y a pas de cultures mais seulement des temps de la culture, avec ses figements (en dynamique hégémonique). Pas de langues mais l'infini des poèmes ; pas d'identité mais seulement du trans-sujet. Et peuples mobiles.
Oui alors : rechercher, puis expliquer. Deux temps de l'écriture, c'est sans doute ce qu'il faut prévoir. Dans quelles circonstances sociales cependant, du travail intellectuel. 

Aucun commentaire: