lundi 27 avril 2015

Philosophie politique - Aristote, par Pellegrin

Aristote, Les Politiques introduits par Pierre Pellegrin, nouveau traducteur (1993) :
les enjeux sont parallèlement la définition de la philosophie, dans son projet historique (a à avoir avec l'éducation, la transmission, Lycée Académie, et une activité de connaissance), et celle du politique, comme sphère autonome (à cerner par une science spécifique, et mimétique des autres) et spécifiée, qu'Arendt a longuement labourée pour calculer les déracinements nécessaires de 1945. Le 'proprement politique', d'un type de la vertu ou excellence (arétè) : politike arétè (introduction p. 40).

Vertu, exellence, pour arétè : devenir ? Tension vers une perfection ? 'Vivre harmonieusement et parfaitement sa condition humaine'(24), bonheur. Accomplir sa fonction propre. Épanouissement.
Vertu 'proprement politique' : celle de ceux qui excellent à procurer à leurs concitoyens 'l'avantage commun (to koine ??? pheros - et non, précise PP, l'anachronique 'intérêt général') qui les rendra vertueux et heureux.'
Direction politique correcte, pour une société : 'càd menant à une vie heureuse' 42.

Contra Socrate, posant la philosophie comme discipline pour l'établissement de la définition universelle (20 : 's'être le premier intéressé au problème, fondamental pour la recherche philosophique, de la définition universelle'),
celle de : la vertu, propre à la sphère des affaires ou actions humaines, dont Aristote pose l'autonomie (analogique) par rapport à la métaphysique. Qui est donc historique, dans la naturalité diverse de la cité (polis) dans sa constitution (politeia) toujours historique. D'où enquête sur les formes de 'constitutions, institutions et coutumes de tous les peuples connus, grecs et barbares' (43).

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