Plus je sais ce que je fais - plus les choses avancent en cohérence serrée et lumineuse -, plus se diffuse l'identité reconnaissable, nommable : présentable à une vitrine universitaire par exemple. Ce n'est pas seulement parce que 'théorie' et 'poétique' ont perdu leur qualité repérable, leur situation sur le devant vocal de la scène. Sans parler de l'invalidation de longue date de 'philologie', au sens commun de laquelle j'ai stupidement participé comme bonne élève des années 1985-1995. Histoire des discours, en -phonies ; critique des LSH par la diversité des langues (et simplement activation de la 'problématique du langage') ; anthropologie historique... On peut essayer des zones, des taches.
J'essaie de dégager du temps de recherche pour l'automne prochain ; besoin de travail de fond. Je ne manque pas de terrains déjà jalonnés et programmés. Mais la nature de ça ? Très modelée par le temps du travail universitaire tel qu'il est disponible actuellement : par à-coups et bribes, ainsi que noyé par la masse mal distincte des productions ; ambitions nécessairement parcellaires et contraintes de toutes parts par des formes qui font distraction. Prendre sans doute en patience le fait des conditions historiques transhistoriques et structurelles de tout travail de savoir. Bah. Et tâcher d'utiliser astucieusement les possibles actuels. Qui sont aussi nombreux et ouverts.
Ces questions se présentent très particulièrement quand je reprends des lectures dans les zones des logothètes des sciences humaines modernes, Saussure, Durkheim (et pendant que Freud), ces temps-ci. Meillet, etc. Romance des fondations, toujours plaisante à tenir en imagination, avec une aura de photo sépia. Ces grands déploiements, ces travaux de forcenés, savants du 19ème, scientifiques du 20ème. Saussure alcoolique certainement, la philologie minoritaire et étranglée, la lutte pour les moyens et la légitimité pour les orientialistes, etc.
Quelle perspective se dessine si je projette loin et large, même en ne prévoyant des contributions, compositions, que parcellaires et 'small trickles'? Ce qu'il y a à faire.
J'essaie de dégager du temps de recherche pour l'automne prochain ; besoin de travail de fond. Je ne manque pas de terrains déjà jalonnés et programmés. Mais la nature de ça ? Très modelée par le temps du travail universitaire tel qu'il est disponible actuellement : par à-coups et bribes, ainsi que noyé par la masse mal distincte des productions ; ambitions nécessairement parcellaires et contraintes de toutes parts par des formes qui font distraction. Prendre sans doute en patience le fait des conditions historiques transhistoriques et structurelles de tout travail de savoir. Bah. Et tâcher d'utiliser astucieusement les possibles actuels. Qui sont aussi nombreux et ouverts.
Ces questions se présentent très particulièrement quand je reprends des lectures dans les zones des logothètes des sciences humaines modernes, Saussure, Durkheim (et pendant que Freud), ces temps-ci. Meillet, etc. Romance des fondations, toujours plaisante à tenir en imagination, avec une aura de photo sépia. Ces grands déploiements, ces travaux de forcenés, savants du 19ème, scientifiques du 20ème. Saussure alcoolique certainement, la philologie minoritaire et étranglée, la lutte pour les moyens et la légitimité pour les orientialistes, etc.
Quelle perspective se dessine si je projette loin et large, même en ne prévoyant des contributions, compositions, que parcellaires et 'small trickles'? Ce qu'il y a à faire.
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