Durkheim devant Max Müller, à devoir donc clarifier la place du langage dans les besoins conceptuels pour penser le social, dans tout l'écheveau à cartographier et critiquer : les théories de l'animisme, avec Tylor et Spencer, en y taillant les tranchants de la sociologie, aiguisée contre..., et les théories du naturisme, avec Max Müller et, contre...
Avec toujours l'oreille tendue pour une généalogie de l'opérateur critique du 'dans-et-part', trés frappée et étonnée (ça rebat les cartes dans les scénarios généalogiques flottants que je laisse se former en écoute flottante) de le trouver ici, 1912, en confrontation de la nouvelle sociologie qui doit se tailler sa place dans les dominations discursives des philologies, philosophie, sciences des religions, mythologues, etc. : 'Mais, d'un autre côté, classer, c'est nommer ; car une idée générale n'a d'existence et de réalité que dans et par le mot qui l'exprime et qui fait, à lui seul, son individualité' 107.
Juste plus haut, 106 : 'Mais, dit très justement notre auteur (M Müller), l'idée, le concept sont impossibles sans le mot. Le langage n'est pas seulement le revêtement extérieur de la pensée ; c'en est l'armature interne. Il ne se borne pas à la traduire au-dehors une fois qu'elle est formée ; il sert à la faire.'
=> 'Aussi la langue d'un peuple a-t-elle toujours une influence sur la façon dont sont classées dans les esprits et, par conséquent, pensées les choses nouvelles qu'il apprend à connaître ; car elles sont tenues de s'adapter aux cadres préexistants. Pour cette raison, la langue que parlaient les hommes, quand ils entreprirent de se faire une représentation élaborée de l'univers, marqua le système d'idees qui prit alors naissance d'une empreinte ineffaçable.' 107.
Avec toujours l'oreille tendue pour une généalogie de l'opérateur critique du 'dans-et-part', trés frappée et étonnée (ça rebat les cartes dans les scénarios généalogiques flottants que je laisse se former en écoute flottante) de le trouver ici, 1912, en confrontation de la nouvelle sociologie qui doit se tailler sa place dans les dominations discursives des philologies, philosophie, sciences des religions, mythologues, etc. : 'Mais, d'un autre côté, classer, c'est nommer ; car une idée générale n'a d'existence et de réalité que dans et par le mot qui l'exprime et qui fait, à lui seul, son individualité' 107.
Juste plus haut, 106 : 'Mais, dit très justement notre auteur (M Müller), l'idée, le concept sont impossibles sans le mot. Le langage n'est pas seulement le revêtement extérieur de la pensée ; c'en est l'armature interne. Il ne se borne pas à la traduire au-dehors une fois qu'elle est formée ; il sert à la faire.'
=> 'Aussi la langue d'un peuple a-t-elle toujours une influence sur la façon dont sont classées dans les esprits et, par conséquent, pensées les choses nouvelles qu'il apprend à connaître ; car elles sont tenues de s'adapter aux cadres préexistants. Pour cette raison, la langue que parlaient les hommes, quand ils entreprirent de se faire une représentation élaborée de l'univers, marqua le système d'idees qui prit alors naissance d'une empreinte ineffaçable.' 107.
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