mercredi 13 août 2008

Le droit, et le comparatisme

Pour le droit comparé, je vois deux soucis qui sont des zones d'actualité, plus encore peut-être que les batailles culturelles et politiques de la construction supranationale de l'Europe (ces vues étant largement informées par l'écoute des échos disciplinaires à France Culture, en particulier les matins de "L'éloge du savoir", qui me fait passer par des chemins serrés et étrangers)
. les nouvelles pressions sur le droit de la priopriété intellectuelle, qui s'exercent et poussent depuis l'activité internet, et sur les industries culturelles et les industries cognitives. Le problème à penser ici est moins comparé qu'international ; il rentre en angle dans le plan du géographique, pour y ficher un plan d'histoire de la culture ; histoire des modes de la culture. Où la question de la diversité des cultures est bousculé : il faut en recalculer les coordonnées. Le comparatisme a du travail. De même, un nouveau partage du culturel avec le légal : l'activité culturelle comme productrice, à toute puissance, de normes nouvelles (Creative commons etc.) qui concurrencent le droit. Vont peut-être plus vite que lui.
. les droits de l'homme - question humanitaire qui a été le terme d'une sortie du régime de la Guerre froide et d'une sortie de la "pensée 68" ; qui a flouté la géographie politique de droite et gauche, liberté et justice sociale. Vers un milieu libéral. Il y a une inflexion politique dans le processus qui a fait des droits de l'homme, l'universalisation graduelle, gagnée, des droits de l'homme, un consensus idéologique. Il faut arriver à la sentir. Une gouvernementalité libérale gagne, elle aussi. A sentir.

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