La nomination du nouveau directeur de la DGES nommé hier, Patrick Hetzel (CV sur Educpro), continue à bien indiquer l'orientation de politique universitaire. Il s'agit de l'histoire contemporaine du public. Je reprends le texte de Educpro :
Ancien recteur de l’académie de Limoges, Patrick Hetzel était depuis mai 2007 le conseiller éducation du Premier ministre, François Fillon. A ce titre, il avait négocié la sortie de crise après le mouvement étudiant de l'automne 2007, en élaborant pendant l’hiver une charte sur l’engagement du gouvernement à verser un milliard d’euros par an pour asseoir le financement des universités. Le président Jacques Chirac l’avait précédemment choisi pour chapeauter le débat national De l’université à l’emploi, après la crise liée au CPE (contrat première embauche). L'homme de la situation en quelque sorte.
La réorganisation de la DGES en ligne de mire :
Ce maître de conférences en sciences de gestion aura la lourde tâche de faire évoluer cette direction. Pour accompagner l’autonomie des universités au 1er janvier 2009, la DGES devra passer d’une fonction de tutelle des établissements, très administrative, à celle de pilotage, plus stratégique.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche l’avait annoncé en juillet 2008. « Dès septembre, le processus de réorganisation sera lancé. La DGRI (direction générale de la recherche et de l’innovation) et la DGES (direction générale de l’enseignement supérieur) vont se réorganiser pour que l’Etat devienne moins une tutelle qu’un partenaire contractuel », affirmait alors Valérie Pécresse. Une transition que Patrick Hetzel devra gérer avec tact. Certains présidents d’université espèrent de la DGES qu'elle formule clairement ses attentes, mais aussi qu'elle interprète les évaluations de l’AERES, tout en jouant son rôle de négociateur vis-à-vis des établissements.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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