Entretien forcé par Ranjan Ghosh, en "Epilogue" de (In)fusion Approach. Theory, Contestation, Limits: (In)fusioning a Few Indian English Novels (UP of America, 2006), avec Vikram Chandra, romancier de Red Earth and Pouring Rain, nouvelliste de Love and Longing in Bombay : à la question de son positionnement par rapport à la catégorie " 'postcolonial/commonwealth' novels" (327), il répond du côté de l'Indianité qu'il a déjà indiquée du côté du multiple et de l'indétermination : "But I - like other Indian writers - am also post-Mughal, post-Abhinavagupta, post-Vedic, and post- a thousand and one other things." 326 : "I do think there is an Indian literature in English, which is among many Indian literatures. And that there is a many-headed, many-tailed thing which one might call, if one wanted, 'Indian literature'. I prefer to think of it as a huge knot, a vast network of language, memory, and beauty."
Mais aussi, en péroraison, pointe du côté de l'esthétique, plaisir, "emotional response", "sensual engagement", "seduction", comme all-embracing, non exclusivement "postcolonial" par exemple mais ouvert sur "all the other possible pleasures in the work". Conclut, sous sollicitation : "If (In)fusion theory allows for the celebration of pleasure, I am all for it." (328)
L'esthétique donc, couplée à la valeur de la mulitiplicité, comme opératrice de dé-différenciation. Problème alors. Les totalisations moins nuisibles par l'objet lisse qu'elles produisent, que par leur blocage des complexités mobiles et leurs géométries variables : l'arrêt de la différence.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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